Kyo Itachi - Pâtes au beurre lyrics

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Kyo Itachi - Pâtes au beurre lyrics

[Couplet 1 : Lucio Bukowski] Le tonnerre, dans la voix de Gil Scott-Heron, file Cautérise mes orages intérieurs, tandis que vivre a ses risques Ivre dans une aciérie, je vis acéré Libre dans la mesure du possible, le taulard a ses rimes Vire à droite à gauche, tel des ministres arrivistes Fils, ils grandiront dans c'monde et c'est déjà a**ez triste Assez d'crise, Assédic et a**ez d'tise Laisse-moi être l'espoir que ce putain de système aseptise Prisonnier d'âme vétuste, aère tes songes Ne joue plus, tel un acteur dans un Robert Bresson Comme Alain Bashung, j'attends des matins calmes Tout autour, les heures gagnent, toujours sans martingale Et ils s'enferment dans des bars-tabacs À ruminer leur vie, pleurant leur marre d'abats Tu m'diras, c'texte est sombre, regarde le monde À côté d'lui, j'suis humoriste, et pas des plus mauvais Aucune histoire à raconter aux gosses Soit tu t'écrases, soit t'es l'type qui file une tarte au boss Les rues ne portent jamais des blases de marginaux Te demande pas pourquoi les rêves sont cartilagineux En attendant la mort, ils laissent tourner NRJ 12 Ignorent la culture et prennent le sh** pour de l'énergie douce Aucune émotion, Edward Hopper J'garde mon âme souriante devant mes pâtes au beurre [Couplet 2 : JP Manova] En souvenir d'une époque où je n'me confiais à personne Qu'à mon Walkmann, remontant la Rue Stephenson L'écouteur gauche recollé au chatterton Faisant des tours de chauffe où je me questionne Sur les problèmes de pauvres dans un pays riche L'intérêt d'faire des loves avec un pied de biche De trimer pour être proprio d'une petite niche De ceux qui marchent dans les clous et d'ceux qui trichent Je reste en marge d'une brave jeunesse Qui s'extasie sur des trucs nazes Vu qu'j'nage au large de l'étiquetage, au grès de solides bases Je me crée une petite plage sur fond de musique jazz À fond dans mon Walkman Du bon son pour oublier les mots d'crâne Dans les jardins parisiens, on respire de l'octane Y'a les plants qui s'en tirent et pourtant les autres fanent Mal de vivre urbain hyper tight Je marchais seul, voyant le mal des autres En pensant que ces problèmes peuvent paraître lights À seulement quelques heures de vol des nôtres Je m'revois qui marche au son d'cette ca**ette là Barbara sur une face, l'autre Heltah Skeltah En hommage à tout ceux qui n'avaient jamais l'choix J'aurais pu regretter les miens, mais ce n'sera pas cette fois

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