Kévin Robert - Jeune lyrics

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Kévin Robert - Jeune lyrics

Jeune, j'y croyais Aujourd'hui je ne sais plus si c'est vrai Les temps changent la vie pa**e Emporte la voix des anges Et les enta**ent dans une impa**e Alors on fonce on se ta**e Puis on pousse et ça ca**e C'est la nouvelle théorie de l'évolution Survit aux poubelles avant la révolution Plus je grandis plus j'ai des frissons Je perds mes envies quand s'enchaînent les saisons J'ai l'impression de perdre la vie quand je n'écris plus sur des sons Trop de pression fait gicler l'encre sur la feuille flasque J'imprègne ma vison à l'intérieur de ces quelques flaques Je dessine des fresques sur poum poum tchak À chaque boum boum de mon cœur J'insiste sur le temps fort de mon humeur Entre l'humour et l'amour La mort et l'erreur Je rap sans peur Car ces mœurs sont imprimés sur papier brouillon Et même si mes mots viennent du cœur C'est juste quelques ratures d'un souillon Ce sont toujours les mêmes visions Qui sont vissées sur son En regardant à la télévision J'ai remarqué que j'étais sur la bonne voie pour percer Car ce n'est que du réchauffé Au ciné comme dans les émissions Je partirais en mission si j'avais la bonne voix Mais je ne suis qu'un bourge qui n'a pas la foi Je réussirai pas dans le rap et le sport à la fois Pourtant jeune, j'y croyais Aujourd'hui je pense plus que ce soit vrai J'ai nommé slam mes délires Alors que je venais juste de découvrir Par hasard ce que c'était Tu penses à grand corps malade et tu t'es pas trompé Mais c'est bien avant son album que je le connais Je me suis connecté à Internet J'ai donné mes textes je me suis fait incendier encensé et interné Des réactions insensées Et ça me vexe qu'on me dise que c'est bien ce que je fais Sans me donner les raisons bien fondées! Trouvez vous cela si parfait ? Je ne crois pas Mais répondez Quand je vous demande pourquoi ce texte manque de beauté Jeune, je croyais Que quand on parlait on était écouté ! Mais quand on l'ouvre c'est souvent écourté ! La vie est aussi trafiquée Que les émissions de Fogiel ou Ruquier Je les mettrai à la rue les De la rue et Cauet etc... De ces rats on en retire rien de concret Si ce n'est que ce sont des cons créés Par la télévision pour raviver L'appétit glouton du peuple français Jusqu'à la crise de mauvaise foi Ma foi encore une fois bien digérée Je dis gérer sur papier mais ce n'est pas sur ! J'écris avec le pu qui sort de mes plaies J'écrirais encore plus si ça te déplaît Je signe Kévin t'as compris J'en peux plus de l'épeler ? Je me sens seul dans le froid à rapper dans le vide J'en peux plus de me les peler Alors je lance à la mer encore une fois une unième bouteille vide Emplit de liquide je crois voler Même si c'est mon avenir que je suis entrain de couler Clouer au sol depuis ma naissance Mis à terre dans mon adolescence J'essais de me relever Mais je sais que je finirai mis en terre Mis en pièce par la poussière l'histoire se réitère Je n'ai pas encore fixé mes critères Mais dans les critiques ou dans les mystères Je veux ma place au fond d'un cratère Jeune je croyais qu'il y avait Un but à notre vie dans cette ère Je pensais que ma venue allait être légendaire Alléchante, allégée et pleine d'air Mais à 7 ans les gendarmes m'ont arrêté Et m'ont dit qu'on ne peut pas tout faire Dès lors j'ai étouffé Je n'ai vu que de la grisaille quand j'ai débarqué Dans le sud de la France les pieds dans la méditerranée Il m'a fallut plusieurs années d'errance Pour que je comble mon ignorance Dans mon pa**é sur les îles tout semblait si parfait La mer était clair et les poissons colorés J'ai mal tout le long de mon âme Et si je pleure c'est pour soulager le fond de mon crâne Mon crime est d'avoir ouvert les yeux sur le monde Voila le pouvoir de la vérité J'essai de l'oublier à chaque seconde Mais jamais je ne pourrai m'y résoudre JAMAIS! J'ai été damné on m'a ôté Le titre de paladin de la vérité Quand j'ai omis de manière réfléchie De dire à celle que j'aimais ce que je savais Le monde est noir et comment le cacher Je le vois encore en un regard Et rien n'est prêt de changer Ce serait illusoire Mais jeune je nageais encore les yeux fermés Et je ne savais pas qu'on pouvait les ouvrir À 17 ans c'est triste à dire Qu'on vient d'éclore en même temps que de mourir Alors que mon cœur avait partagé son empire Continue de lire tu es peut être jeune Mais tes paupières sont entrain de frémir J'arrête de gémir et parler de c'qui gène Je suis encore jeune et si ma plume prend de l'age Je prendrai de l'altitude pour un peu d'oxygène Je crois encore qu'on puisse dissiper les nuages

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