à l'ombrE d'un cactus, allongé sur le sable écoutant le silence, qui à voix ba**e me parle Au milieu de nul part, j'attends que quelqu'un pa**e Une perlE rare et fraiche, pour étancher ma soif Je suis le pire cauch'mard, que tu f'ras éveillé Tu m'offriras ta chaire, c'est le prix à payer Tes pieds sur mon territoire, m'appartiennent désormais Le désert du désespoir, ainsi on l'a nommé Moi je n'ai pas de nom, une ombre entrE les dunes Voilà c' que disent de moi ceux qui sont proches de la lagune La vie on en a qu'une, la mort je te l'octroie Même si les charognards du coin ne me remercient pas Qu'importe leur ingratitude je réalise mes fantasmes Quand ta peau craque sur mes dents j' comprends l' sens du mot extase Ton cranE je l'écrase à coups de talons de santiags Tu mouilles ton pantalon avec une pisse de sang qui caille Des images du pa**é défilent dans ta mémoire qui cane Tu chiales c'est juvénile ça ne te rendra pas ton scalp Ici j'ai le pouvoir de faire le mal sans qu'on m'enferme à tous les voyageurs je souhaite la bienv'nue en enfer Depuis que j'ai gouté, à ces saveurs post mortems Je ne cha**e que le gibier d' potence qui nuit à notrE terre Le désert du désespoir, seul'ment pour les intrus Pour les vers et les vautours je suis l' sauveur tant attendu Je leur procure de la nourriture tout c' que je ne mange pas cru On ne retrouv'ra que des oss'ments comme traces de ton vécu J'aime les peaux gra**es tendue, à peu près dans les 20 ans Apeurées transpirantes recrachant une sueur salée Ceux qui viennent de l'occident général'ment sont bien gonflés Big up à mac donald pour tous les gros qu'il m'a envoyé Le désert du désespoir, comblE mon âme de bonheur Je condamnE mes semblables, à redevenir poussière Quand certains tendent un bol, en disant à votrE bon cœur Moi j' me sers à pleines cuillers, avec ou sans leur accord EntrE naissance et décès, je suis ce petit raccord Ne te sens pas agressé, c'est comme ça c'est la nature C'est la loi du plus fort, de celui qui doit se nourrir Ce s'rait vraiment dommage, de laisser ta viandE pourrir Discrétion de l'a**a**in, tu ne m'as pas vu venir Comme le félin j' te torture jusqu'à c' que tu n' puisses plus courir Suivant cet instinct bestial qui me permet de réunir Plaisir et satisfaction, du prédateur aguerri Le désert du désespoir, pour l'homme c'est un lieu maudit Détournement de jambons, des hurlements dans la nuit Ceux qui s'arrêtent pour camper se réveillent en plusieurs parties Avec leurs yeux en moins déjà étalés sur des tartines Pour bouffer à ma faim j'ai du en découper des centaines Volé à maintes reprises par des hyènes et des chacals sans gène L'odeur d'un macchabée attire les victimes de la famine Attendez patiemment je partag'rai avec la famille