[Intro] Spéciale dédicace aux carottes qui, semble t-il, restent indispensables pour faire avancer les poireaux À ce rythme là, j'vais pas tarder à t'faire d'la soupe... [Couplet 1] C'est le mitard où l'homme dort, se lamente sans limite. On l'y mit tard Il y vit s'allumer ses larmes et, seulement, simulait. C'est la vie qu'on n'envie pas Fait le gai, le sait, le bêle. Oh, belle pelle qui, pèle-mêle Fêle, emmêle, emmène et fait kiffer le phénomène Le monde, son tracas, la montée gueulante, son fracas Monts dégueula**es de bombes et de lâches, le fond dégueulant d'son placard Mate-les donc s'abattre. À quatre pattes Les appâts s'battent. Et ça s'latte pour un tas d'cartes Snobe tout. Note morte, comme le goût Se nomme noble, doux. Homme fou qui se cogne et rend les coups Rôde. Errant, le rôle est rodé, l'O.D. rend Le rot dérange l'hôte enrôlé dans les rangs Fais le vide, se tait et s'y fait. Le "c'est la vie, cette aide est vitale" Fait de lui ce frêle bipède qu'on évite à peine et qui peine Et qui prennent des beignes et blême s'plaignent Des problèmes qu'ils sèment, oubliant même d'où les graines viennent [Refrain 1] Incapable de cacher la forêt derrière un arbre On fait pousser des murs sans fin La façade est tachée. On pourrait en faire un art Mais on les bouffe et c'est dur sans faim Incapable de cacher la forêt derrière un arbre On fait pousser des murs sans fin La façade est tachée. On pourrait en faire un art Mais on les bouffe et c'est dur [Couplet 2] Sème les miettes de limite. Comment les coller, les cumuler, comment les mettre ? Du mal à démouler vite, au mètre, dix mile litres de merde mais On nivelle, on s'y fait. Le fait qu'on y vêle aussi fait L'effet de folie de faible bête qui s'y plait Pandémie. Bande de paons s'dopant d'dope endémique Comme les gens s'imitent vite, en somme en découlent des bancs chimiques Sauvé de par ses vœux les pires, l'envie de cavaler s'avérant pratique Ses veines en piquent, niquent tous les remparts Dégueulis de politique. Tout les rend barges Saoulés de tout, les gens marchent. Foulées de foules et grand large Les boules de rouler sous la houle et de couler dans l'arche Le navire prend la flotte, le capitaine est morne et L'équipage, lui, prend la porte. La suite en est mort-née [Refrain] Incapable de cacher la forêt derrière un arbre On fait pousser des murs sans fin La façade est tachée. On pourrait en faire un art Mais on les bouffe et c'est dur sans faim Incapable de cacher la forêt derrière un arbre On fait pousser des murs sans fin La façade est tachée. On pourrait en faire un art Mais on les bouffe et c'est dur [Couplet 3] Les poubelles de l'histoire mangent les restes Tandis qu'elles dégueulent de l'espoir d'être ange terrestre Échange tes rêves contre une nuit sans sommeil La nuisance omet qu'on la nie au sommet de l'ennui C'est qu'au pied du mur et coupé du monde Qu'on peut demeurer complètement comblé de manque Combien de manquements ? De combats, d'eux qu'on mène communément ? Compter demande, en soi, de la foi dans la voie seulement S'il est mi-tard et que l'âme dort entre les capitons Sous les mythos que l'homme tord, les torts au creux des choix qui font Les nuits de sommeil sans rêve quand je revois Comme le soleil se lève, et pas moi [Refrain 2] Incapable de cacher la cime des arbres Quand les remparts, à sa vue, ont découpé l'excès d'ciel Les mains sales et tachées finiront par s'y plaire à croire Alors qu'on comptera plus l'nombre de fous sous les déchets Incapable de cacher la cime des arbres Quand les remparts, à sa vue, ont découpé l'excès d'ciel Les mains sales et tachées finiront par s'y plaire à croire Plantant les barreaux d'cellule pour faire pousser des échelles...