Quand tu portes Sur tes épaules Le fardeau Le plus beau, Quand ta main tremble De savoir qu'il te ressemble. Quand tu sais que c'est lui Qui pleure au cur de la nuit Quand tu te lèves, Brûlant de fièvre Que ta main tremble De savoir qu'il te ressemble. Tu sais que dans ses veines, Le sang est le même, Le sang est le même Quand il coule, C'est le long tapis de ta vie Qu'on déroule. Quand tu sais que c'est lui Qui pleure au cur de la nuit, Quand il tousse Dans son lit de mousse, Quand il t'appelle, Que, toujours, tu te rappelles, Souviens toi que c'était lui, Fragile au cur de la nuit Et quand un jour, Du haut d'une tour Tu le verras partir, Comme tout l'monde sans rien dire...