Vent sud-ouest, piste vingt-trois Bruyants ses moteurs s'éveillent Il s'élance devant moi Assourdissant mes oreilles Troublant l'asphalte mouillé Traînant la pluie comme un voile Qui retombe déchiré En lambeaux lorsqu'il s'envole Au dessus des nuages La liberté semble être infinie Toutes nos craintes et nos peines, dit-on En sont ensevelies sous l'horizon Et tout ce qui nous accable et confond S'y allège et s'éclaircit Mes yeux distinguent longtemps Le feu rouge au fuselage Qui disparait lentement Au fond du gris des nuages Je connais bien son chemin Et la route qu'il sillonne Par le sifflement lointain Son grondement monotone Au dessus des nuages La liberté semble être infinie Toutes nos craintes et nos peines, dit-on En sont ensevelies sous l'horizon Et tout ce qui nous accable et confond S'y allège et s'éclaircit Le calme vient s'installer Et la pluie fine persiste Quelqu'un prépare un café Au fond du bureau de piste L'huile fait des arcs-en-ciel Dans les flaques, et les nuages En pa**ant, se mirent en elles . . . J'aurais bien fait ce voyage! Au dessus des nuages La liberté semble être infinie Toutes nos craintes et nos peines, dit-on En sont ensevelies sous l'horizon Et tout ce qui nous accable et confond S'y allège et s'éclaircit