Quel est ce parfum que le vent dépêche ? On dirait que la chair brûle Viens suis-moi, j'connais l'endroit Où l'herbe est encore fraîche Empruntons ce chemin, diis adieu à la ville C'est à temps. Prends ma main. Cesse donc de jouer l'indocile De l'arbre a bientôt recouvert nos maisons Je t'en prie allons-nous-en Mon cœur, mon cœur, est un pendule Mon cœur bat dans tes pas Je ne fais que t'attendre, mon cœur, mon cœur, Sous le ciel noir de cendres. Oh… Ginger, la montagne vacille Oh… Ginger, allons-nous-en d'ici Cours enfin… cours. Allez. Vas-y ! On dirait que l'enfer entier est à nos trousses La lave s'avance, mais je crois en la chance de rejoindre la mer Elle est là, quelques pas, non, ne te retourne pas Viens vite, suis-moi mon cœur Les chiens sont à nos talons, mais la jetée n'est plus loin Oh… Ginger, le sol sous nous vacille Et Ginger, un grand bateau se dessine, là-bas Au cœur, l'espoir nous fait un signe Oh Ginger, nous serons loin d'ici Dans une heure, si tu le veux, on se retourne Allez, vas-y ! Oh… Ginger La montagne vacille Oh… Ginger Mais de là, je l'apprécie et ris Ginger, dis adieu à la ville Oh… Ginger, nous sommes à l'abri à présent Et fais-moi confiance Nous sommes libres. A moins que. Oh-Oh !