Aux coins de la Terre, les vents retenus par les quatre divins Laissent les heureux marqués épargnés de l'imminent fléau Et le silence s'abat, thème du commencement de la fin S'élèvent les cuivres dans la fumée d'encensoir Tandis que vacille et tombe le feu de l'autel Ainsi déferlent sur Terre éclairs et tremblements Tombent la grêle et le sang, invoqués du premier de tous S’ajoutant la mort répandue au tiers de la vie des mers Des flots amères se mêlent aux odeurs macabres Noirceur et néant s’émancipent sur la lumière des astres mourants Ange de l’abîme, Ô Abaddon aux bras ouverts Des tourments s’échappant Nuées destructrices et volutes des mois durant S’abattent et triomphent sans mal sur la chair et les corps souffrants Tombre le froid et la mort, invoqués du premier de tous Sonne alors le sixième, et meurt le tiers des hommes Et meurt le tiers de êtres