[Neil Armstrong] That's one small step for man, one giant leap for mankind [Couplet 1] Une averse, et les gouttes transpercent Je me perds. La déception me berce Les nuages s'approchent, les doutes se versent La rage et la sérénité, toutes deux s'inversent La foi est à la fois le début et la fin J'ai vu des corbeaux se poser sur des couffins Coffres blindés d'or, le but de certains Yeux cernés, j'ai d'autres objectifs certains Le Soleil embrasant le ciel de rêves La Lune embra**ant mon cœur en grève La rosée des sentiments, je l'ai bannie telle Eve Comme De Palmas, encore j'en crève ! Dans mes bronches, poussières du Coliseum Mon encre dépeint les espoirs d'un Homme Noyé dans l'amertume, je bra**e l'écume Les meilleurs lyricistes éternuent devant ma plume [Pont 1] C'est le requiem de ma vie Parti en fumée dans l'Enfer des envies Mon tombeau gît au Louvre, sous le parvis Face à l'éclat céleste de mes tristes utopies Le requiem de ma vie Parti en fumée dans l'Enfer des envies Mon tombeau gît au Louvre, sous le parvis Face à l'éclat céleste de mes tristes utopies [Couplet 2] Je sors de la fac, du Beethov dans les oreilles Depuis que j'connais Elise, plus rien n'est pareil ! Mon bonheur et les vestiges du pa**é s'appareillent Les mélodies guident mes pas vers le monde des merveilles Déçu, j'observe la cheminée en braise Les succubes forniquent sur des chaises ! A l'aide, l'hypocrisie me met mal à l'aise Perds l'ami, perds la vie, Père Lachaise Les sourires puissants sur le visage des enfants Les cheveux grisâtres finalement tombant De la sage-femme au fossoyeur, faut vivre son temps Avant que le pouls ne se taise définitivement Mon année sabbatique pa**ée dans Assas Dégoûté en voyant que la justice est pleine de cra**e Mon attachement à la gent féminine m'agace Car, sans cesse, les péta**es sans cla**e s'enta**ent [Pont 2] Mes proches sont encore là, je touche du bois Mais toutes mes nuits ressemblent à la guerre de Troie Pourquoi brûler d'émotions infernales en soi ? Pour moi, plus rien n'est inférieur à 3 Mes proches sont encore là, je touche du bois Mais toutes mes nuits ressemblent à la guerre de Troie Pourquoi brûler d'émotions infernales en soi ? Pour moi, plus rien n'est inférieur à 3 [Adrian Monk] Je me sens fatigué d'être différent C'est épuisant tout ça... [Couplet 3] Porté par la prose et la rime, j'suis poétique Mais j'suis trop jeune pour être nostalgique Sur cette Terre où s'est pendue l'éthique J'suis ce rail de sucre dans le nez d'un diabétique On souffre trop de vouloir être heureux De vouloir trop d'euros, trop d'héro(ïne) L'avenir coule à pic, j'essaye d'ouvrir mes yeux Sous l'eau ; soulé, tout est beau, tout est faux Peu de mots, trop de maux Et la péteuse de-mo ? Malheureuses en travaux ! Grand brûlé, j'aperçois le Pandémonium Englué, mon espoir en est au minimum Morne mort de notre humanité Mes doigts mordus rien qu'à l'idée ! Trop je cogite, j'en écris scènes et ballets Plus tiraillé qu'un vétéran sénégalais