[1er couplet] Elle s'appelait Clara, m'avait envoûté On s'aimait plus que les mots ne pourraient l'expliquer C'était une fille pa**ionnante et pa**ionnée Danser avec les étoiles, elle en rêvait A travers ce que l'art nous offrait, on se découvrait La danse, les films et les musiques, par milliers Elle respirait d'amour, expirait sa joie de vivre De tant de choses, tant de rêves, on était ivre Des voyages au bout du monde, le bonheur à suivre Des espoirs de musique, à en écrire des livres [2ème couplet] Un futur prometteur de rêves et de pa**ions Jusqu'en Suède, nos cœurs feraient l'ascension Mais, mon Amour, tu étais malade d'un poison Qui, à petit feu, semblait avoir raison Qui, quelques fois, te faisait perdre la raison Je n'oublierai jamais le courage qui habitait ta confession La confiance qui témoignait de ton affection Se renforçant malgré ta crainte de ma réaction Contre ta peine, on était deux en mission Et j'te promets que nous aurions vaincu par émotion Mais le Destin est un monstre au visage pluvieux Qui, en décembre, a choisi d'être plus odieux D'effacer les traits d'un remède heureux D'attaquer le cœur d'un système nerveux Alors, à sa pa**ion, elle devait dire « adieu » Une vie loin de la danse se supportait peu Sa déception la plus sombre, le grand saut Une descente aux Enfers, six niveaux Dans ce choix se lisait la désolation de ses maux Je ne lui reproche rien dans ces quelques mots Je m'envolerais de même, comme un oiseau Si, sourd, j'étais privé des mélodies d'un piano [3ème couplet] Jamais je n'ai senti l'amour plus fort que dans la mort Ce drame, ta famille l'a apaisé au nord Sur l'Ätran je le vois, ton esprit qui s'endort Mais en France, le deuil souffrira encore Aucun lieu, en ta mémoire, ne nous honore Pour te pleurer, te parler, et t'aimer encore J'en veux à la Vie qui t'as condamnée, si jeune, au désespoir J'en veux aux hôpitaux qui n'ont pas su te guérir d'espoir Ces hôpitaux où tes souvenirs étaient si noirs Des heures, des jours, semaines de cauchemars [4ème couplet] Pour la ressusciter je canerai aisément cent crânes Cette pensée stagne en moi depuis Sainte-Anne Depuis que chaque jour est un calvaire Que mon âme, veuve, crie et s'exaspère Envers moi, l'amour a une ardoise Mon cœur dispersé sur une rivière suédoise Je sens mon sang sanglotant sur ses cendres Je veux descendre, la rejoindre en décembre M'éloigner des Hommes, de ce monde en désastre Nos cœurs, à jamais, unis dans les astres Jusqu'ici, tout va mal L'atterrissage sera mon salut final Je les entends, parler de celui qu'ils appellent « Dieu » Me dire qu'en le priant j'irai mieux Mais depuis que tu es partie aux cieux Je me suis juré de lui coller une balle entre les yeux Puis l'hôpital m'a demandé si je voulais mourir Et j'ai menti, pour pouvoir retrouver mon lit Chaque fois que mon cœur bat, j'ai mal à la vie Alors me parlez plus de filles, de money L'amour est le diamant des fous-à-lier Nos sentiments attirant tant de joailliers Perdu dans le ballet des brancards, symphonie des oscilloscopes Plus d'une fois j'en ai rêvé, de me shooter en no-scope De Pompidou je ne retiens que les salles de patience RDV avec la Faucheuse, des heures aux urgences Je t'ai aimé, je t'aime et t'aimerai toujours Je rêve de ce jour, à tes côtés mon amour Chaque instant, je ressens ton âme un peu plus fort Aujourd'hui, serein, je n'ai plus peur de la Mort [Outro] La meilleure est partie la première J'suis blasé de la life J'ai fais confiance à la vie J'en ai perdu ma wife On croit que je dors peu Mais je ne dors pas La vie me déteste Et je l'adore pas