Empilah - 27 Octobre lyrics

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Empilah - 27 Octobre lyrics

J'ai des négros sur les côtes, sont pa**és par mes potes Pourtant j'avais prévenu, mais on veut me faire payer la note Je t'explique le rap game c'est un nid de serpents Et le problème, c'est qu'il y a peu de gagnants, mais beaucoup de perdants Quand tu commences, tes supporters, sont du genre fervents Mais un truc vient brouiller tout, évidemment c'est l'argent A l'époque, j'avais les habits et les idées larges Et mon plus gros projet, convertir les barges en braves Et je partageais, que faire d'autre lorsque ça marche ? Pour vivre heureux, vivons cachés, c'était pas trop la démarche Bref, je jouis des privilèges, d'la bonne image, une petite lettre Une peine qui s'allège, un frère en chien, je débloque un peu d'oseille Tout ça en scred, je ne veux pas montrer que j'aide Je suis guidé par le Djinn et c'est comme ça que dois marcher les tiècs Si tu montes, tu tire les autres tous dans le même bateau Tous on avait la dalle, on partage le gâteau. Normal ! Dans l'autre cas, ton gars aurait fait la même Chez nous on est solidaire, enfin ça dépend du problème Et ça dépend combien tu pèses en oseille Plus grandit ton rêve, plus grandit la haine Ca n'est qu'une question de temps avant que le revers ne revienne Si tu gagnes la médaille d'or, c'est la médaille d'or des problèmes C'est ça le rap game ! Les gros sujets tabous Je compte pas sur un crew, moi je compte sur un marabout J'avais rendu un service, mais les frères ont du vice Ils utilisent ton service, pour te faire des sévices Voulaient me faire des services volés depuis Yannick Noah Car les négros croient, que tu dois être noyé dans le gen-ar Ca laisse des coups de fils de plus en plus pesants Du genre faut rappeler tout de suite C'est tout le temps urgent Tu sens que c'est zarbi, quelque chose se prépare vite Ca sent trop le celar-vi, qui dans une embrouille t'invite Prennent des prétextes bidons, te prennent pour un con Les frères font les cons, font les comptes, visent ton compte Des traîtres m'avaient serré la main Le lendemain, voulais me lacérer D'une lame acérée, dans mon sang, voulaient me laisser macérer Et l'étau n'a fait que se resserrer Jamais tu te dirais que des frères oseraient Je te raconte la suite en direct En direct du ter-ter, ouais en direct du traître-traître C'était l'époque ou ma femme était enceinte Je venais de sortir mon album n°5 Un de ces genres de gars qui aurait pu être mon zinc' A eu des vues sur moi et a impliqué les miens Il s'est renseigné chez moi, je n'avais plus trop la côte A vu que j'étais tout seul, que je n'avais plus trop de potes A mis en place son plan M'a demandé de l'argent Tout en menaçant, mais indirectement Et moi dans le même temps J'attendais mon enfant Je préservais ma femme, de peur qu'elle pète les plombs Dos au mur, partagé, entre balancer tout Ou m'entourer d'un crew à qui je serais redevable M'entourer de gros bras, qui me maqueront plus tard Je ne mérite pas ça, je suis dans une putain d'impa**e Ma fille vient de naître, je gère les coups de fils On me fait un coup de traître L'infirmière monte dans la chambre, me dit : "Quelqu'un vous attend" Je me dis : "C'est pas possible, pas ici, pas maintenant !" Alors que je célébrais la vie En bas m'attend la mort, alors je me menace de vivre J'implore Dieu dans l'ascenseur, il m'aide et je m'en sors Je trouve la force de dire : "Stop" Et si je dois être honnête, voila pourquoi j'arrête Je ne cèderais jamais, je crois trop en Dieu, pour craindre un homme Je le savais qu'en bas, ils me voyaient tous en haut Je le savais qu'une fois en haut, ils me verraient tous en bas Pourtant je les regarde jamais de haut, je m'inspire toujours du bas Le rap c'est 20 milles lieues sous la merde, donc je rap avec un tuba Je savais que ce serait la merde, parce que ça l'a toujours été Je savais qu'après le rêve, viendrait la réalité Je me rappelle, quand c'était : "Vas-y, Vas-y Disiz. Toi, tu nous représentes" Maintenant c'est "f** Disiz" !

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