— Oui, je souffre, ces soirs, démons mornes, chers Saints. — On est ainsi toujours au soupçon des Toussaints. — Mon âme se fait dune à funèbres hantises. — Ah ! Donne-moi ton front, que je calme tes crises. — Que veux-tu ? je suis tel, je suis tel dans ces villes, Boulevardier funèbre échappé des balcons, Et dont le rêve élude, ainsi que des faucons, L'affluence des sots aux atmosphères viles. Que veux-tu ? je suis tel . . . Laisse-moi reposer Dans la langueur, dans la fatigue et le baiser, Chère, bien-aimée âme où vont les espoirs sobres . . . Écoute ! Ô ce grand soir, empourpré de colères, Qui, galopant, vainqueur des batailles solaires, Arbore l'Étendard triomphal des Octobres !