Enfermons-nous mélancoliques Dans le frisson tiède des chambres, Où les pots de fleurs des septembres Parfument comme des reliques. Tes cheveux rappellent les ambres Du chef des vierges catholiques Aux vieux tableaux des basiliques, Sur les ors charnels de tes membres. Ton clair rire d'émail éclate Sur le vif écrin écarlate Où s'incrusta l'ennui de vivre. Ah ! puisses-tu vers l'espoir calme Faire surgir comme une palme Mon cœur cristallisé de givre !