Clavier vibrant de remembrance, J'évoque un peu des jours anciens, Et l'Éden d'or de mon enfance Se dresse avec les printemps siens, Souriant de vierge espérance Et de rêves musiciens… Vous êtes morte tristement, Ma muse des choses dorées, Et c'est de vous qu'est mon tourment ; Et c'est pour vous que sont pleurées Au luth âpre de votre amant Tant de musiques éplorées.