[Couplet 1 : Neka] L'ami, j'veux faire plus d'impact que dans un stand tir La vie ne laisse personne intact et dans l'instant j'vire Plus l'temps pour vos jeux tordus, tu n'vois pas qu'je dors plus Laisse-moi écrire, pa**er en revue tout c'que j'aimerais tant te dire J'transpire des textes, et ça m'déleste d'un mal pesant Ça va sans dire pourtant certains m'détestent, j'suis malfaisant Crier ma peine en larmes, rappant, parlant au mur Ne pas laisser filer ma haine, ma hargne en l'attrapant par l'encolure Ce sont des signes innovants voire fédérateurs Et j'crève pas d'peur, j'vois qu'les 3/4 des rappeurs se font des films D'la graine d'acteur que j'montre du doigt et que j'désigne J'écris mon texte avec mon sang et j'le dessine pour qu'tu l'apprennes par cœur Laisser des traces, la vie elle pa**e et puis elle manque On rappe mais on n'court pas après les lia**es de billets d'banque On l'fait sans s'poser d'question, car on a pas d'réponses T'façons j'sais qu'les vrais foncent sans jamais s'imposer d'pression [Refrain x2] C'est parti d'rien, dans l'rap beaucoup laissèrent une trace On cherche une place, un peu comme dans un parking plein Un tas d'vies d'chien, si demain on peut t'faire une cra**e La vie : une garce, on sait qu'elle nous baratine bien [Couplet 2 : Graindsable] J'ai pas besoin d'parler, mon pe-ra l'fait à ma place J'ai plus besoin de rapper, mon karma l'fait à ma place Mes couplets, je les écris sur l'ring du Caesar Palace Caisse, ba**e, charley : j'ai pas besoin d'plus à la base J'vois qu'la page commence à noircir, la barbe commence à blanchir La concurrence peut s'mentir mais ma frappe commence à sentir Les hypocrites j'les sens venir, ils ont l'seum dans leur sourire T'as rien pourtant ils transpirent à l'idée qu'tu puisses t'en sortir Pire, devant ça parle bien mais dans l'dos rien qu'ça l'ouvre Rien qu'tu suces, rien qu'tu pompes, rien qu't'avales, t'as mes flows plein la bouche J'f** le système comme Michael Moore et leur nombre rien à foutre J'ai pas la gueule à Macklemore et encore moins sa coupe J'écrivais en admirant Malcolm et Ma**oud On regardait Les Affranchis, Usual et Boyz N the Hood C'est f** les patrouilles, des coffres ouais ça s'ouvre La mode c'est la poudre, c'est drogue et armes lourdes, les box et Platoon Allo Houston, on a un gros problème Et y'aura pas d'happy end : Kurt Cobain Dernière taff de Purple Haze, il faut que j'rende l'antenne Dernier message : le rap il est mort dans l'game [Refrain x2] C'est parti d'rien, dans l'rap beaucoup laissèrent une trace On cherche une place, un peu comme dans un parking plein Un tas d'vies d'chien, si demain on peut t'faire une cra**e La vie : une garce, on sait qu'elle nous baratine bien [Couplet 3 : Neka] J'repars plus fort comme par magie, j'taffe des textes imposants frère Ils veulent ma place au paradis, qu'ils testent la descente aux enfers Ils volent nos flows, veulent le cul d'nos belles, les clefs d'nos benz On est tous un peu rebelle, tous des Reno Raines Beaucoup de mineurs rouspètent, ils veulent trouver la mine d'or pur Incohérent l'ego des gens, chopent la grosse tête coincé dans les vide-ordures Ils veulent pas le mauvais œil mais tous les regards sur eux et nient Des mauvaises langues qui arrivent une fois en retard sur deux et demi Repars sur de vieux ennemis sans chercher leur mise à mort Je parle pour eux et j'prie, perché du haut du mirador Ceux que j'admire adorent nous voir nettement aller plus haut Les autres veulent tes vêtements, tes bottes et ta moto : Terminator J'reste jamais les mains dans les poches comme Jamel Debbouze J'leur en veux pas même si comme moi mes proches donnent jamais de news ça partait d'un rien, on en tirait les leçons Aujourd'hui, enlève-moi mon son c'est comme si tu m'ôtais un rein [Refrain x2] C'est parti d'rien, dans l'rap beaucoup laissèrent une trace On cherche une place, un peu comme dans un parking plein Un tas d'vies d'chien, si demain on peut t'faire une cra**e La vie : une garce, on sait qu'elle nous baratine bien