A la closerie des lilas Elle s'est réfugiée dans mes bras Elle avait un drôle de velours Dans sa voix des combats trop lourds Et dans ses yeux l'air insoumis Un regard en mal de pays Comme une étincelle dans la nuit Je lui ai dit Raconte moi paloma Le soir qui descend trop tôt Le manège des corbeaux La chaleur des braseros Raconte moi paloma Les mots qu'on entend là bas Le pa**é qui vole en éclat La peur qui n'en finit pas Loin de la closerie des lilas Elle avait sous son grand manteau L'histoire d'un pays en lambeaux Ce qu'elle disait crevait la lune Et je remerciais la fortune De ce rayon sur mon chemin Elle parlait d'un monde en déclin De l'espoir qu'il fallait sauver Je répétais Raconte moi paloma Les mots qu'on entend là-bas Le pa**é qui vole en éclat La peur qui n'en finit pas Loin d'la closerie des lilas Raconte moi paloma Le soir qui descend trop tôt Le manège des corbeaux La chaleur des braseros [...] Elle a posé Au coin du lit Son grand manteau couleur de pluie Accordant le temps d'une trêve Aux tambours battants de ses rêves Depuis elle dort, paloma dort Et ça ressemble à de l'amore Depuis elle dort, on dit qu'elle dort Et ça ressemble à de l'amore Raconte moi paloma Le soir qui descend trop tôt Le manège des corbeaux La chaleur des braseros Raconte moi paloma Les mots qu'on entend là-bas Le pa**é qui vole en éclat La peur qui n'en finit pas Raconte moi paloma Le soir qui descend trop tôt Le manège des corbeaux La chaleur des braseros