J'porte un oiseau mort en moi qui chantait comme des marines ? Découvert à marée ba**e par les pêcheurs d'la marine armorado, deux naufragés Resté amarré au vice alors qu'elle elle reposait sur deux trois fleurs d'amaryllis Depuis que j'ai trahi vos lois en l'abattant comme une volaille, il plane au dessus de moi l'ombre d'un dragon Hokusai(?), mes yeux vomissent des gouttes car mon regard est saoulé L'avenir est flou puisque j'ouvre les yeux sous l'eau Il parait que je deviens austère, ? et rose et pâle Que j'ai pris la grosse tête comme un bébé hydrocéphale L'histoire serait trop longue alors bon je vous l'annonce ainsi J'ai tué une colombe rue de l'Annonciation J'porte un oiseau mort en moi dans la brouette de mon vécu A qui j'ai coupé la tête pour qu'il ne me quitte jamais plus ? quand j'nourris mon faucon j'suis le cormoran attaché Au gibet de mon faucon, un corbeau dans son ? c'est mon corps que j'ai broyé Le cadavre que je transporte n'est pas celui que je croyais Tu sais, depuis tout p'tit poussin, qu'on me dise que je vaux rien J'ai fini par le croire, j'fais du rap pour les vauriens Je vise pas le bonheur seulement le niveau rien J'ai arrêté de réfléchir et puis après on verra bien Mais faut pas faire de peine aux fleurs car à peine on les effleure elles meurent et renaissent ailleurs Sur son piaillement de métronome c'est le rythme du métro nord J'ai tué une hirondelle parce que je l'aimais trop fort J'porte un oiseau mort en moi, parfois j'oublie, j'crois qu'il dort Mais il s'agit que du vent qui agite son duvet d'or Qui m'a rendu si heureux mais tellement destructeur (?) Tellement drogué de ses yeux que mon moi se déstructure Bonjour le vide et le néant et des amis toujours aimant Je reviens enfin prendre ma place et plane au milieu des méandres Des averses, des orages, je retraverse les nuages et retourne en bas des tours, le berceau de la rage Les a-pocalypses d'Ezechiel dans mon coeur de nomade Pour protéger ses ailes j'étais cha**eur de tornade De son nid perché sur les cimes elle m'a pas trop fait de place Le mépris des phrases a**a**ines j'étais qu'un trophée de cha**e Car à force d'ouvrir mon coeur j'avais peur qu'il n'revienne plus J'ai étranglé l'oiseau moqueur et balayé ses plumes