Prends ma main et regarde-moi dans les yeux (les deux c'est mieux) j'ai (je crois) ce petit quelque chose! Tu as mal car un mauvais homme, sur ta seule situation, a jugé nulles ses chances d'oisiveté et t'a laissé tomber... Je t'offrirai des feuilles de gui de ce pays où rien ne pousse pour seule frousse que tu connaisses la chanson... Moi pour qui le calembour s'offre comme s'offre l'amour «Je t'enlèverai les rideaux de la douche» Danse, danse avec moi jusqu'à épuisement Danse, danse avec moi Ce n'est rien, non, ce n'est rien Laisse ton corps battre le chagrin Jusqu'à rupture, jusqu'à effondrement Le soleil penche sur les comme toi jusqu'au jour où redevenu droit il se repose et se prend pour lui-même Dans ma main pose la tienne Noyons nos yeux dans nos yeux Soudons solides nos exaspérations Je sais bien, ou du moins, j'ose, croire en ce petit quelque chose qu'on nomme l'équivalence des contraires Danse, danse avec moi jusqu'à épuisement Danse, danse avec moi Ce n'est rien, non, ce n'est rien Laisse ton corps danser, ce n'est rien Ce n'est rien Ce n'est rien, non, ce n'est rien Laisse ton corps danser, ce n'est rien Ce n'est rien Ce n'est rien, non, ce n'est rien Laisse ton corps danser, ce n'est rien Ce n'est rien Ce n'est rien, non, ce n'est rien Laisse ton corps danser, ce n'est rien Ce n'est rien Noyé dans la chlorophylle à deux pissenlits de ton souvenir Entends-tu mon invisible moi? Entends-tu mon invisible moi? Entends-tu ma rêverie son boucan vient-il jusqu'à toi? Perçois-tu mon invisible moi? Perçois-tu mon invisible moi? Allez, emporte-nous emporte nous deux En un mot: ne me quitte jamais