Et l'enfant aux yeux d'Italie Me sourit et se méfie Me parle de tous ses ennuis Pour tuer ses névralgies Moi je l'emmène à l'Avril Je lui dédie mes visions, mon style Mes ambitions mon ennui fragile Et les fleurs en exil En dormant, elle se perd dans un sourire absent Et devine les couleurs du vent Elle sait que je comprends Et l'enfant aux yeux d'Italie Se découvre et me poursuit Abandonne tous ses ennuis Au pays des névralgies Moi je l'emmène... Dans le ciel, son visage aux traits éventuels Invente des pluies qui s'entremêlent Au cur de ses doigts frêles Moi je l'emmène...