Contreband - Samedi Soir lyrics

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Contreband - Samedi Soir lyrics

Samedi soir, il est cinq heures moins l' quart, J' le vois arriver à la porte. Il s' trompe cinq, six fois de code - 424b1 - Il s' rappelle plus très bien, Il est saoul comme un coin, Faut qu'il s' souvienne du chemin. Troisième porte à droite, deuxième étage à gauche, Ça l'énerve ça le soule heureusement qu' toi t'es là Pour qu'il se défoule, il a l'alcool mauvais, Comme toutes les autres journées, Il a envie d' te frapper. Ça lui donne la puissance qu'il n'a jamais trop eue, Ça lui donne la confiance de s' sentir au dessus. Son grand frère le battait au football, Il était nul à l'école, Les profs le détestaient. Il avait aucun ami, depuis déjà tout petit. C'était lui le raté, maintenant c'est toi qui paies. Samedi soir, il est cinq heures moins quatre, Il s' présente à la porte de l'appart'. Tu arrives en courant, tu lui ouvres en pleurant, Il te jette en hurlant: "t'as mis dix fois trop d' temps!!!" Il entre en titubant, il renverse sa bouterole De vieux rouge de sale ivrogne, Dans son œil, la violence; dans les tiens, l'innocence. Son r'gard balaye les murs, se pose sur sa ceinture, Il titube pour la prendre, s'avance en souriant. Au moment de la saisir, un rictus de délire, Toi tu coures te cacher dans ta chambre, mais tu sais Qu'au final, il va toujours te rattraper, et t' frapper… Ça lui donne la puissance qu'il n'a jamais trop eue, Ça lui donne la confiance de s' sentir au dessus. Son grand frère le battait au football, Il était nul à l'école, Les profs le détestaient. Il avait aucun ami, depuis déjà tout petit. C'était lui le raté, maintenant c'est toi qui paies. Samedi soir, il est six heures et quart, Des gens s' sont ra**emblés dans la rue. Ils regardent vers l'apart' enflammé, Et observent les pompiers Alors qu'ils sortent ton corps sans vie de la maison brulée. Alors ils regardent le sol, les pieds de leurs voisins, Ils ont honte, ils ont peur, parce qu'au fond ils savaient Ce qu'il se pa**ait, mais personne n'a bougé… Officiellement, accident, une simple fuite de gaz, Mais moi je le sais (c'est) toi qui l'a allumé… T'avais pas mérité, mais tu l'as toujours aimé C'était lui le raté, c'est toi qu'a payé. T'avais pas mérité, mais tu l'as toujours aimé C'était lui le raté, c'est toi qu'a payé. J'espère que là-haut, c'est lui qu'est à tes pieds. J'espère que là-haut, c'est lui qu'est à tes pieds…

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