Les filles et les femmes en jeans ou en dentelle En bourgeoise , en nana, les louves et les pucelles Les brunes et les blondes armées de seins si lourds Où tous les cris du monde s'écrasent en cris d'amour. Et les petites filles aux coquilles de nacre Et ce goût de myrtille sous les kiosques du parc Un regard échangé avec une étrangère Et sa robe d'été mourant dans la lumière. Je vous aime , je vous aime, je vous aime Je vous aime, je vous aime, je vous aime Je vous aime... Et la pudeur des cils sur ces miroirs pervers Cet orage immobile dans ces lacs bien trop clairs Le parfum de vos lèvres aux couleurs de cerises Un soupire qui s'achève sur des perles et surprises. Avec ce blanc sourire souvent comme une fleur Qui éclate en un rire comme un écho du coeur Et ces traces de sel sur un dos de marquise Ma main qui fait la belle vers une idée précise. Je vous aime , je vous aime, je vous aime Je vous aime, je vous aime, je vous aime Je vous aime... Et le monde connu de ton corps familier Et ce désir têtu, ta tendresse étonnée Cette ombre badéra, cette vallée promise Et les quatre chemins qui mènet à cette église. Et ce triomphe d'or, cette lumière noire Cette plage où s'endort la vie où meurt la gloire Les filles et les femmes en Gino en dentelle En bourgeoise , en nana, les louves et les pucelles Je vous aime , je vous aime, je vous aime Je vous aime, je vous aime, je vous aime Je vous aime...(2 fois) Je vous aime