Clarika - L'ennui lyrics

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Clarika - L'ennui lyrics

Il est là A portée de toi Un mur d'acier Du marbre froid Tu le touches Du bout de tes doigts Il fait mouche Pas toujours parfois Juste au bord Jamais loin Corps à corps Va et vient Il plane, il plane dans ton ciel sombre Ses ailes diaphanes te font de l'ombre C'est l'ennui Comme un vieux chewing-gum sous tes semelles Comme la pluie qui sur toi ruisselle C'est l'ennui Cet ami Trop fidèle Alors tu lui déclares la guerre Sur le ring tu enfiles les gants Pour lui faire mordre la poussière A l'insatiable combattant Parfois tu l'emmènes à la mer Manger des glaces sur les terra**es Tu l'écrases avec ta cuillère En regardant les gens qui pa**ent Alors tu lui ressers un verre Un co*ktail avec des couleurs Et tourne, tourne ta petite cuillère Pour que plus vite filent les heures Mais tout au bout de la jetée Dans la torpeur du soir naissant Toujours, là, prêt à dégainer Il t'attend Il plane, il plane dans ton ciel sombre Ses ailes diaphanes te font de l'ombre C'est l'ennui Comme un vieux chewing-gum sous tes semelles Comme la pluie qui sur toi ruisselle C'est l'ennui Cet ami Trop fidèle Tu lui colles des petits bouchons blancs Tu lui colmates le creux de l'oreille Le son t'envahit et te prend Et tu vois plus le monde pareil Les mots, les notes, les gens, les choses Ça se mélange, ça change des couleurs Le bleu c'est jaune, le gris c'est rose Et la vie prend de la profondeur Puis parfois c'est sur le dance floor Que tu lui fais la peau des os Et dans la sueur tu l'essores Tu le piétines les yeux mi-clos Tu danses tu danses tu danses tu danses Que les ba**es fraca**ent sa carca**e Tu danses tu danses tu danses tu danses Combler le vide, remplir l'espace Il plane il plane dans ton ciel sombre Ses ailes diaphanes te font de l'ombre C'est l'ennui Comme un vieux chewing-gum sous tes semelles Comme la pluie qui sur toi ruisselle C'est l'ennui Cet ami Trop fidèle Mais parfois tu t'arrêtes tu l'attends Tu l'aimes tout d'un coup tu t'éprends Tu le guettes puis tu le toises Tu lui souris tu l'apprivoises Tu le colles vous roulez sur ton lit Et tu comptes dans ses bras endormis Les petites craquelures en bas du mur Et tu suis les éclats de peinture Et ça fait des tâches jolies bizarres Tu t'y attaches tu refais l'histoire Et ta tête se remplit de ce rien Tu baisses les armes, tu es bien Tu es là, oui c'est bon De lâcher l'affaire Tu es bien, à ne plus rien faire Et un soleil tiède transperce le rideau Comme la promesse d'un jour nouveau

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