Qu'elle soit de pierre ou de marbre Un jour la façade se lézarde On lit le temps qui a pa**é On sent la vie qui a marqué D'une empreinte indélébile Cicatrice inutile Mais qui mutile Dans mon océan sans fond Ivre de douceur Mon cur est calme Je nage avec les poissons Caressant mes joues comme des larmes Que l'on soit nu devant sa glace Ou bien caché derrière son masque On peut se bercer d'illusions On est tout seul de toute façon Marqué de coups de canif Gravé de coup de griffe Mais toujours naïf Dans mon océan sans fond Ivre de douceur Mon cur est calme Je nage avec les poissons Caressant mes joues comme des larmes Qu'homme ou nature se déchaîne Sur un roseau, sur un chêne Qu'il meure au printemps à l'automne C'est un arbre en moins Dans la forêt des hommes... Dans mon océan sans fond Ivre de douceur Mon cur est calme Je nage avec les poissons Caressant mes joues comme des larmes