Dans les traits de mes enfants endormis je plonge Un reflet de mélancholie pâle s’allonge Le calme de la nuit Si doucement s’épanche Les gestes alanguis Comme un souffle sur des branches Je me perds Dans vos airs Dans vos deserts Vos abimes Sens mon coeur Comme je merus de Peur que l’heure N’vous abime A mes heures je rends Sur papier vos songes Qui murmurent lentement Sans doute tendres mensonges Savoir s’il s’agit Qu’un jour je puisse m’affranchir de vous mes chéries A ce sujet je planche Je me perds Dans vos airs Dans vos deserts Vos abimes Sens mon coeur Comme je merus de Peur que l’heure N’vous abime Ils nous ont averti Des risques d’avalanches Mais je reste engourdie Captive ce dimanche Ne serait-ce qu’un instant Je souhaite que se prolonge Cette aura envoutante Face a vous je m’allonge Je me perds Dans vos airs Dans vos deserts Vos abimes Sens mon coeur Comme je merus de Peur que l’heure N’vous abime