[Couplet 1 : Sirka] Sur piano mélancolique, c'est en colère que l'on décore L'être humain et sa folie, trop affamés donc on dévore Le monde où l'on vit mais nous nous fichons d'son sort Triste sort, si j'écris ce soir, c'est pour que ça serve avant que l'heure sonne Je dédie ces rimes à tous ceux qui, dans leur vie, en bavent grave Pour les gosses qui ont périt sous les décombres de Bagdad Pour tous ces pays où les trottoirs sont jonchés de cadavres Là où les droits de l'homme et de la femme sont pa**és à la trappe Bienvenue dans notre monde où les hommes sont devenus malades Car la haine nous a souri, donc on lui a pa**é la bague au doigt XXX l'âme, le mal de vivre en guise d'ami J'aiguise mes rimes toutes les nuits, contrer l'ennui afin d'éviter le drame C'est pour ceux qui considèrent l'avenir comme une sale blague À qui les tafs de merde font regretter de ne pas avoir son bac Vu que le manque de maille te fait descendre au rang de simple blatte Une sale époque où seuls s'en sortent ceux qui, de leurs prochains, s'en tapent [Refrain : Sirka & Rafka] Sur piano mélancolique, nos visions de vie décrivent Tous les maux de notre monde qui font que tant de vies dépriment Car l'humain, dans sa folie, se fout de tout, s'autodétruit Et pour ne pas qu'il s'effondre, c'est sur ce son que l'on prie Sur piano mélancolique, nos visions de vie décrivent Tous les maux de notre monde qui font que tant de vies dépriment Rimes en guise de testament, ces textes erreront dans le néant Et, en croyant pouvoir changer les gens, on n'les laissera qu'indifférents [Couplet 2 : Rafka] L'état du monde nous pousse à dire que ça va mal pour les plus jeunes Et ça, du con, je vous l'affirme que le carnage n'est pas tout neuf Ça fait des plombes, ça fait des lustres que les petits s'avèrent déçus Que leur début est déjà la fin, nul ne parvient à faire le mur Ce qui est dû n'est pas donné, ce qui émeut, c'est bien les mots On les maltraite, on les apprête à faire la guerre, mais pas d'école Pour le futur, pas de culture, c'est le plus dur, et dans le crane Ne se gravent que tous ces bons points de suture fait par tant de crack Partant de rien, menant à tout, ça perd la boule, ça joue d'la douille Partout la même, ça fout la merde, et ça gâche tout, même l'amour Des mines à même le sol, [évite ta perte est forte?], évidemment Les vices volent, j'renie mes torts car j'vois le mal sévir avant Et, si les corps s'épuisent à n'en être réduits qu'à s'empêtrer Mec, j'déduis que, dans l'pétrin, tous les mioches touchent des flingues Dix ans : picolent, roulent des joints, fourbe destin, trop soûlés d'ça Pas de médecin pour toutes ces larmes, moi, je n'ai qu'ça pour tous ces drames [Refrain : Sirka & Rafka] [Couplet 3 : Sirka] Futur incertain mais certainement proche de Mad Max Marre de voir des hommes ravagés par le cancer et le 'da**' Même les braves baissent les bras devant leur état qui s'aggrave Mais qui serait prêt à livrer bataille, si le virus glisse dans ses draps ? Devant ces drames, je braille pendant que d'autres s'en battent et baillent Toi, tant qu'à la fin du mois t'as ta paye, le reste du monde te laisse de marbre Tu mates les infos, la famille des enfants quand ils graillent à table Mais sommes-nous tous coupables si l'histoire humaine est une fable crade ? Depuis la nuit des temps, pour l'honneur d'un drapeau, des peuples se battent Incités par des dictateurs qui disent aux leurs de prendre les armes Pourtant, les guerres XXX les sols de sang et de larmes Mais, aujourd'hui encore, Adolf Hitler a toujours des fans Ouvrons les vannes de l'espoir pour éteindre l'enfer et ses flammes Car Satan se frotte les mains à l'idée d'avoir nos âmes L'échec est plus facile si t'es en bas de leur échelle sociale Trop de soucis, peu d'réussite font fleurir des pierres tombales [Refrain : Sirka & Rafka]