Brako - Chaos lyrics

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Brako - Chaos lyrics

Après le pa**age de BHL, j'ai vu la Libye s'éteindre Et l'affaire Halimi déteindre Les balles pénètrent, on a vu la guerre à peine être Combien sont morts pour voir la paix naître ? Dans ces pays où au nom de Dieu ils refusent l'avortement Sarko a dit une fois la vérité, en disant que l'avare te ment Et tes profs t'font croire que ton Bac paiera l'appartement T'iras en GAV quand la Bac verra l'appartenance La part de tension, nos pensions alimentaires Nous pensions Ali menteur, répréhension, Ali m'enterre Le message que nous lancions à l'immense sphère Des pouilleux s'font d'l'argent quand la rançon salit l'transfert Mais qu'est ce que les soldats français au Mali pensent faire ? Si Finkielkraut est un penseur, alors celui qui pense ment Dans les beaux appart' parisiens, y a bien plus de Bobos que d'pansements L'Homme n'en a que pour sa pomme et ce depuis le commencement La prison c'est pour Omar Raddad, pas pour Roman Polanski Balivernes, bah l'hiver on reste ici, t'as déjà vu un pauvre en ski ? Hypocrisie, de la Marche Républicaine, j'en vomis à l'idée Ils mettent de l'huile sur le feu, sous conseil de Johnny Halliday Les murs s'font de plus en plus vieux, alors les balles traversent On s'plaint du temps pluvieux, en attendant que pa**e l'averse Mais quand est-ce que la France du général commémore Alger ? Quatre millions de morts, et la guerre du Congo est mort âgée Quand l'sang coule pour un dessin, faut pas attendre qu'on gomme l'hémorragie Et ce n'est qu'en voyant les sous venir, que la mémoire agit Y a pas d'quoi s'étonner quand on sait qu'y a plus d'thunes ici Les indignés n'étaient plus là quand il s'agissait d'la Tunisie L'érection prédisant, le fantasme du FN à l'élection d'président Pour Zyed et Bouna, rien n'a changé après dix ans Les familles en deuil dans l'attente car les procès durent Les esprits s'échauffent à force de subir les procédures On a perdu l'moral en pensant qu'la justice en possède une Le visage de la honte, ouvre un compte en Suisse et pose ses thunes Dans les caves de nos cœurs, l'écho s'est tu Derrière le rideau, la misère frappe et les gosses s'y tuent Dans l'esprit l'égo s'situe, puis la vérité se prostitue Mais la vérité n'est belle que quand elle ne se maquille pas Le climat sera tén'hébreux tant que la kippa Ne sera pas différenciée des crimes Israéliens Mais c'est pas, Obama qui tissera les liens Un arrière goût de sang, Mandela est mort deux fois Le clochard qui mendiait là est mort de froid A force de s'cailler par là-bas Et, s'noyer entre sky et pastaga C'cahier pa**e tabac, taille et ca**e la Bac, ça y est pa**e l'attaque On refuse d'ouvrir les yeux face aux lésions Mais c'est différent quand il s'agit d'mater du s**e scénarisée Tu fais croire à de l'ironie mais tu sais qu'c'est la risée Merde, Stéphane Hessel est parti, le sort est scellé par qui ? Indignez-vous, sans brûler des voitures, laissez les parkings Sur le sentier d'la mort les cadavres s'enta**ent Sentent a**ez, pour que l'odeur se boit sans ta**e L'auteur parle pas de l'horreur que le sang bra**e Le sentier s'embrase, alors la violence et la misère s'embra**ent Ça t'rappelles ci, sans voies apprennent à lire Leïla Trabelsi envoie à Ben Ali Les votes travestis, cent voix à pré-pâlir Après naquirent, les révoltés d'Tunis Y a qu'chez les ricains que les Etats s'unissent Et t'as vu Nice ? C'est pas la même que la misère Afghane Ils ont cru que des tapis rouges et des beaux corps à Cannes Pourraient masquer tous les crimes de Boko Haram Mais le sang reste néfaste, et le temps ne l'efface On a pris quatre cent coups pour pas qu'on n'les fa**e Minute de silence, les stylos se lèvent, mais les feuilles tombent Manipulation d'élèves, qu'on place devant le feuilleton Ces fachos partagent, un point de vue que la presse a trop cité Et face au carnage, le silence est un soutien à l'atrocité C'est la merde au JT Les secrets remontent à la surface et la mer est agitée Ils s'emparent du mur de la honte et le peignent de meurtres Et pendant qu'les français s'méfient d'Kader, les Le Pen demeurent Les moyens suffisent à peine à vivre et leur politique adhère à la peine de mort L'escroc laisse croire ce vice, et l'espoir se brise Les pires ordures se retrouvent en détention partielle Requiem, l'odeur de Guerlain sur les tensions raciales Les ténèbres parfumés sentent quoi ? L'Eden aigre, pas d'fumée sans bois Les vrais nègres allumés sans toi Les médias décryptent deux-cent fois, des crimes de sang-froid Citernes et centrales, mais jamais deux sans trois Si ternes, les poches sont sourdes face aux prières de sans-toit Dans l'reflet d'nos fantasmes la violence est reine et le sang, roi Les misérables chôment, seuls les calibres s'emploient Les balles se perdent car la gâchette est sensible Les tragédies se multiplient, et tu t'y plies Dévisageant le tapis ensanglanté qu'les infos déballent Les hommes ne raisonnent plus, à défaut des balles

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