Bertrand burgalat - Dernier Métro lyrics

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Bertrand burgalat - Dernier Métro lyrics

Je suis perdu dans ses cheveux j'étouffe Et jn'aime pas son parfum Une odeur de plastique brûlé Semble annoncer la fin Tout devient flou «Vas y plus fort!» crie-t-elle Et j'obtempère c'est tout Ce qui existe ce trou Où je m'enfonce c'est fou Ce qu'elle encaisse Sent-elle aussi ma tristesse? J'en doute Elle a raison c'est toujours meilleur de s'en foutre Un enchaînement de position comme le conseillent les magazines Le montrent les vidéos à voir tout seul amateur et plus pro Fidèles à des modèles, jusque dans nos déviances Pudique l'amour ne nous regarde pas, une évidence commune Et c'est déjà pas mal de partager un lit Mais je n'saurais pas dire si elle a bien joué ou bien jouie Tant pis Une autre fois peut être sa fenêtre est ouverte J'entends quelques klaxons la nuit est montée sur la ville, j'enfile Mon caleçon moche, elle s'est allumé une clope Me tend son paquet d'un air distrait Mais je n'fume pas! Alors elle referme le paquet d'un claquement sec avec un air déçu Me voilà rhabillé Et elle est restée nue Elle fume Et ses seins pendent de chaque coté comme s'ils voulaient s'enfuir Elle fume et jn'ai plus rien à dire, je vais partir Elle marmonne «À plus tard», ne me retiens pas Je referme sa porte pour la dernière fois Dehors l'air est très lourd à la terra**e des cafés qui ferment Des gens parlent trop fort Ils ont tous accepté leur sort Comme si la mort n'était qu'un choix qu'il suffirait de ne pas faire Je voudrais m'allumer une clope pour l' écraser sur leur figure trop fière La planter bien au fond de leurs globes oculaires Malheureusement je n'fume pas, non je n'fume pas Animal lâché dans la ville l'odeur de sa cyprine parfume encore mes doigts Je les porte à mon nez, renifle, cela m'excite Et j'ai soudain l'impression d'avoir le pouvoir de baiser n'importe laquelle de ces pa**antes allongées à même le bitume Les imagine gémissantes la culotte entre les chaussures L'été personne n'est sympa, l'été ça sent les ordures Et je pense à mon s**me enfermé dans cette capote Jetée dans une poubelle dans un coin de son studio J'ai peur qu'elle ne la rouvre, qu'elle s'insémine et qu'un gosse me ressemble Envie de retourner chez elle et j'ai la main qui tremble En cherchant mon ticket je monte les marches, arrive aux quais Encore six minutes à attendre, deux types m'accostent Ils veulent savoir si j'ai des feuilles ou bien une clope Et je crie presque en répondant: «Je ne fume pas!» C'est vrai quoi, je n'fume pas Et je m'a**ieds fatigué, à coté d'anglaises bourrées Leur jambes bien emballées dans des minijupes démodées M'amènent à visualiser des gros jambonneaux faisandés Sentiment de soulagement, je vois le métro s'approcher Et dans son crissement de frein il y a le début d'un espoir Ses portes s'ouvrent puis se referment, direction l'abattoir

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