Fini les mots qui piquent, on va écrire en musique Tu diras merci à Youssoupha et les disques De son papa pour m'avoir donné ces mots là Tu vas rire à lire des rimes qui s'expriment en symphonie Entends-la moi j'attend que le temps soit bon enfant Sage comme image alors que j'ai eu le visage en larmes J'en prends pas pour autant les armes Pour que tu me parles par ta lucarne J'ai plus de hargne et sans vacarme J'me torture jusqu'à tard le soir A savoir si tu me vois comme un connard On s'arrache des attaches, quand les mots fâchent On se las à sortir des paires d'as On se perd sans lanterne quand les matins deviennent ternes Et au long terme on voit comment fini le thème Sans amour sans haine, quel blasphème Au deuxième anniversaire je regardais le dessert Comme un déserteur, tu sais j'avais peur Mets le monde à l'envers du décor, j'y voyais de l'or Pendant que tu dors, donner ce trésor à la mort j'm'en mords Croise mes doigts sur un lit de soie que tu m'envoie sur la lune J'en ai perdu des plumes qui écrivent sur les murs de ta prison Mais je savais que c'est toi qui gardais la clé. J'ai hésité Et désisté, on ne s'accordait plus sur une clé de sol Au soleil on s'est épuisé à s'aimer, sans réfléchir Et de ce souvenir, j'en meure à l'unissons-nous comme des amants Mais comme tu dis ça c'était avant. Une pensée pour les mort vivants Censés comme des savants, je suis plus ton prince charmant J'harponne un grappin à ta main comme Al Capone tu t'évades En balade à travers les sapins. J'aurais pu être pompier Je combat le feu de forêt qui s'embrase Quand tu bra**es ces mots qui t'enivrent, et ivre C'est pour vomir que j'arrête de vous suivre Quand la pluie essuie mes larmes, t'étais déjà partis J'ai pris un mauvais parti pris, comme ceux qui écrivent des livres Pour se sentir vivre. Vires sur ma planète ou tu m'as pulvérisé comme une comète A travers les nuages, j'ai bien vu que tu prenais un autre visage T'as disparu comme un mirage et je pleurais déjà de rage Au pa**age à niveau, je voulais mettre les compteurs à zéro Un rasage de trop près t'as coupé ce dont je rêvais Comme un demeuré, comme Isaac, mais t'as fait ton sac Pour une autre demeure et je demeure devant une bougie Les yeux rougis sur les derniers mots que tu m'as écris T'as vu c'est pas du Rap du rue c'est du Rap d'amour Que j'ai pas pu te prouver tous les jours J'appelais au secours dans la cour mais t'étais sourde Quand il prenais tes potes pour des gourdes, lourd fardeau Qui m'a écroulé, t'avais peur de la foule j'avais peur de toi Et la houle souffle ce que les brousses poussent Quand j'ai mis ton amour dans une housse, sans penser à l'étouffement J'ai regretté comme un dément, j'ai pas su t'offrir ces diamants Est-ce suffisant pour annoncer ma sentence qu'on prononce ? Quand on renonce comme Ponce Pilate, tu t'en laves les mains En indifférence alors que tu m'as laissé un goût rance D'une romance mise à terme, à oublier Comme la rosée qui nous émoustillait Aux rires qui fusaient, descends de ta fusée, tu finiras brisée Comme la brise qui nous empêche de parler On pourrait se confesser à l'isoloir Ou boire un soir pour tuer le désespoir Quand la bougie s'estompe dans le noir On ne voit pas les reflets du mirroir