Sensation étouffante de côtoyer l'abime L'ambiance oppressante de mes insomnies Une impression suffocante de me voir mourir Je traverse mon temps avec beaucoup de recul Prend si peu d'élan pour vivre reclu Dans un sourd boucan les âmes se rebutent Un gouffre abyssale sépare les spectres Ma vision infernale m'apporte les ténèbres Un sentier interminable me détourne de l'enfer Les hommes se brisent dans de sombres complots La haine a son emprise sur les sombres idiots Sens-tu cette brise qui souffle dans ton dos ? Les murmures de leurs mensonges me font frémir d'effroi Cruels sont les songes de ces ministres infâmes L'Etat nous encule sans aucun scrupule Je le vois qui brule dans mon crépuscule [Refrain] La nature s'endort sous un tendre silence La nuit nous transporte vers des profondeurs étranges Le crépuscule m'emporte vers la cité des Anges J'y perçois les ténèbres et l'étendu de l'Enfer La nature s'endort sous un tendre silence La nuit nous transporte vers des profondeurs étranges Le crépuscule m'emporte vers la Cité des Anges J'y vois la colombe s'écraser sur vos tombes [Couplet 2] L'horizon disparait dans un brouillard opaque Le crépuscule m'apparait comme un refuge idéal Mon rêve transparaît quand vient le trépas Je rêve de partage et d'entente cordiale La fin d'un carnage, d'une haine viscérale Les opportunistes s'acharnent dans une rage colossale Les ambitieux gouvernent pour un culte personnel Les faibles se taisent pour leur confort personnel Je rêve de mettre un terme à toutes leurs foutaises Je rêve d'un peu d'amour pour mon âme torturée Que la folie s'essouffle comme un soupir étouffé Que la colère s'écroule comme une fleur fanée Mais le Malin s'affirme pour des détails infimes Et la situation profite à ceux qui en ont le profit L'espoir d'une trêve s'endort comme le soleil C'est dans la violence de mes rêves que je trouve le sommeil [Refrain] [Couplet 3] Une étrange la**itude s'empare de mon esprit Je demeure taciturne dans mes profondes flâneries Mes visions nocturnes n'ont rien d'utopiques Je rêve de révolte, que Babylone s'écroule Que brûle leurs trônes et que leur sang s'écoule Qu'on s'évade de cette taule et que la vengeance déboule ! Mais les vivants trépa**ent par leur esprit crédule Leurs voix s'éteignent dans un sourd tumulte La tristesse m'accompagne dans mon crépuscule Tu verras la peur dans mes yeux sans éclat Le teint maussade de mon visage sans couleur Une morosité sans faille m'apporte sa douleur [Refrain]