Azzili Kakma - Fin du paragraphe lyrics

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Azzili Kakma - Fin du paragraphe lyrics

Ce soir je finirai bourré il n'y a pas d'exception à la règle Je vis dans un monde où le vice est roi, où la déception est la reine Seul dans l'arène ouai seul face à mes démons J'entends siffler mes oreilles en marchant seul dans la pénombre Ce soir comme chaque soir c'est moi qui allonge les canettes Je fais le plein chez le paki du coin, mec n'oublie pas mes cigarettes Après ce soir j'arrêtte voilà pour la feinte du mois On est que le 7 mais ma carte de banque crie déjà aux abois 5 mat, 6 jup, 1 mp3 et 2 écouteurs Une mini-jupe et deux seins d'une taspe pour éveiller mon coeur Je laisse la rancoeur dans le gosier de mes frères perdus Commencer c'est facile mais s'arrêter pote c'est hyper dur Manque de déténte je n'arrive plus à veski leur uppercut Je glisse et je trébuche sur mes attentes en attendant ma chute La nuit est longue et chaque soir je dois repartir à zéro Ce soir encore j'ai échangé du rêve contre quelques euros Contrat pa**é avec Lucifer en personne Les potes additionnent les problèmes, sont incapables de régler la somme Ils dégomment leur peine à coups de shots de teqila Ici on reconnaît vite celui qui vend la haine et celui qui l'a Qu'ils nous narguent du coin de l'oeil tous leurs avis sont pitoyables Et qu'ils nous aident à nous relever malgré la honte et les remarques Après 23 heures on s'en fout d'être aimables ou sympathiques Tu connais l'alcool triste, chaque soir j'ai l'alcool dramatique J'ai l'alcool dramatique et ce n'est pas si terrible Les gars pardonnez moi si je fais le pitre quand j'ai bu trop de litres Ici tout va trop vite, cette vie m'a rendu fou Si la paix m'irrite c'est que j'ai nié ses rendez-vous Rendez-vous compte que vivre c'est lutter contre tout Ta rime pourrait te mettre échec et mat en moins de trois coups ? Pour arrivez à me confier à mon couz Transformer ma haine en blues en gros dilapider mon flouze Et si le bonheur m'appelle, de là où je suis je ne capte pas Je suis bipède et pourtant le soir je finis à quatre pattes Putain j'ai pris trop de risques, les gars j'ai pris perpet' Je ne les croyais pas lorsqu'ils me disaient l'alcool rend hyper bête Chez moi c'est pas la fête plutôt style veillée funèbre Car c'est au fond de ma bouteille que je les aurais vu naître Et je voudrais juste oublier, mais parfois je m'attache grave Que je dévie telle une épave, fin du paragraphe

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