La colère de Molière
Il est un lieu où certains mots sont des légendes
Où bonheur prend son temps et Pourquoi cherche Comprendre
Là-bas, Déçu et Mécontent font des ravages
Tous deux cul et chemise comme Travail et Cravate
Mais Cheval cherche Cravache quelque part entre Voie et Garage
Donc mieux vaut que Réussite s'arrache, pas grave
Prudence ne sort plus s'il est trop tard
On a perdu de vue Amour depuis qu'Argent fait le trottoir
Au fond, chacun la sienne mais Raison n'a plus de disciple
Et ça se justifie, j'ai croisé injustice juste ici
C'est du suicide de Nous que Tu ne s'est pas Relevé
Et Rêve est à genoux juste aux pieds d'inachevé
Alors, on charge Espoir de faire qu'hier en dise trop
Futur connaît l'histoire donc Demain est au bistrot
C'est triste, l'évidence, même aphone, a brisé Cristal
La fin, à part le mot Personne n'y a**istera
Refrain:
C'est la colère de Molière
Les mots sont des gens, des légendes d'émotions
Patient est indécis, attend qu'issue devienne belle
Mais Suite est incertaine, Liberté a pris perpet'
Père, Mère ont perdu le goût de vivre
Car Dernière n'attend de Guerre qu'un coup de fil
Jeunesse vient au monde surtout pour le pire
Comment y venir sans le sou, ça, elle veut s‘en souvenir
Je vois sagesse mais elle doit lever la voix
J'entends geindre Désarroi quand jungle fait sa loi
A combattre pour l'épingle, chacun voulait Avoir
Mais Etre désavoua ce vil prince déjà roi
Il nous reste bien du temps mais Combien voudrait savoir
Quand Vis et Deviens reviennent aux mains d'Aléatoire
Nuit vient de croiser Jour et je vous jure, fallait la voir
Lui tendre Désespoir, lui dire «tiens, ça c'est à toi»
Maintenant, Nuit attends le bus et je vois l'avenir qui recule
Et là, fallait que je m'a**ois parce que Folie s'y refuse
Solitude discute mais Silence n'a qu'une minute
Je ris du fils unique de MultitudeTurpitude
Et l'unique mur qui nous sépare des cépages de l'ivresse
A des fissures éparses qui épargnent Tristesse
Refain
Les vents me mentent quand ils m'emportent
Et le Temps me manque maintenant que que je m'en moque
Maints et maints Moi déçus d'Epoque
Joie s'ennuie au coeur de Pierre
Trop de poids sur Epaule, j'accuse Ciel de taire
Tout ce que foi peut faire, où sont les fous qui fuient Effort
Allure est si peu fière quand Fond et Flou se méfient de Forme
Conclusion est confuse en tombant sur complainte
Qu'elles se réconcilient, sur mon banc, j'y compte bien
Je vois pa**er au compte-gouttes Bêtise et toutes ses soeurs
J'aperçois les contours de celle appelée Peur
Qui somme toute me désole
Toute ce que cette conne coûte grâce au concours des Hommes
Mais il est l'Heure… Laquelle, je ne sais pas
Je dois chercher la mienne parce qu'un jour, tout se sépare
Même Corps et Âme, et que ces deux-là se tiennent prêts
J'ai dit à d'Ores et Déjà: «je reviendrai»
Refain