S'ouvre le bal des silhouettes sans ombres, d'une danse macabre, statique et sombre
Les songes s'effacent, la noirceur illumine, dans de curieuses galeries où le désespoir s'agglutine
Aux ordres du Maître et de son fouet invisible, châtiments aux comportements irascibles
Un marionnettiste face à une audience muette, le regard forcé par la baïonnette
Les yeux vidés de sens, l'esprit s'embrume et tend lentement vers l'évanescence
Des kyrielles des corps s'érigent, la rage s'atténue, muselée par la main de fer qui dirige
La pensée unique fait sa propagande, au dessus du pavé on danse la sarabande
L'espérance abdique en étouffant ses cris, la société évolue nourrie au mépris
Refrain
Les pieds figés dans la lave
Voir le courage qui se love, d'un peuple de statues
L'innocence qui se livre
Et l'abattement de lève, d'un peuple de statues, d'un peuple de statues
Et l'abattement se lève
L'innocence qui se livre, d'un peuple de statues
Voir le courage qui se love
Les pieds figés dans la lave, d'un peuple de statues, d'un peuple de statues
Le mépris nourrit l'évolution de la société, les cris étouffés voient l'espérance abdiquée
La sarabande au dessus du pavé se danse, l'Unique fait une propagande qui se pense
Dirigée, la main de fer musèle, elle atténue la rage des corps qui s'érigent en kyrielles
L'évanescence lentement embrumée, autant de sens et d'esprit que les yeux sont vidés
Un bâillon pour une audience muette, la force du regard face à la marionnette
La race est la cible du Maître et de son comportement, son fouet invisible ordonne les châtiments
Dans des galeries illuminées, agglutinés face au désespoir, les songes sont curieusement noirs
Une danse macabre et statique a sombré, les silhouettes sans ombres ouvrent le ballet