(Philippe Desbois/Anne-Gaëlle Huot)
Je m'éloigne, j'ai la peau tatouée
J'emmène mon âme, j'y laisse mes pieds
Tout me nargue ici-bas, j'ai le corps étranger
Tout au fond de moi, qu'est-ce qui va rester ?
C'est comme un jeu, une partie se joue
Le froid griffe mes yeux, l'air caresse ma joue
Mon cœur se peint en bleu, des liens qui se dénouent
J'oublie juste un peu, je suis loin de tout
On a beau faire des détours, on y revient, on y revient toujours
On a beau faire des détours, on y reviendra un jour
L'avion se pose, autour, on m'envie, on me respecte et on se méfie
Je n'ai plus la tête d'un enfant du pays
Personne me rejette, déjà, je m'enfuis
Je perds le goût de ces choses d'avant
Je ne sais plus du tout, sans personne devant
J'ai les genoux qui tremblent, je sens de temps en temps
Les frontières un peu floues qui perturbent mes enfants
On a beau faire des détours, on y revient, on y revient toujours
On a beau faire des détours, on y reviendra un jour
On a beau faire des détours, on y revient, on y revient toujours
On a beau faire des détours, on y reviendra un jour
Tout au creux de ma main, cette épine plantée
C'est le même refrain qui ne fait que tourner
Ou je suis trop loin, ou je suis trop près
On a beau faire des détours, on y revient, on y revient toujours
On a beau faire des détours, on y reviendra un jour
On a beau faire des détours, on y revient, on y revient toujours
On a beau faire des détours, on y reviendra un jour