Tous les soirs à 20 heures, l'Orient s'embrase et le Sud est incendiaire
Et ce n'est pas la rue qui gouverne, il l'a dit, et la rébellion est matée
Pourtant c'est en train de se faire alors que c'est en train de se taire
Avant qu'on nous enterre, ne laissons pas la fièvre tomber
Le monde libre sauve les pays pétroliers mais la ligne parait occupée
Depuis Berlin fait des émules, l'Europe proteste car l'émir adore tuer
Le brasier couve sous la mer et c'est dans notre gueule qu'il va péter
Le vieux continent coule et dans sa chute il va nous entrainer
Deux siècles après, c'est encore un baron qui édicte les lois
Et le feu Artifice éveille en moi des relents du pa**é
Les anciens serviteurs du public descendent dans la rue parader
Et le gouvernement attend mais sans bouger de là
L'opinion est à genoux et ne semble pas vouloir se lever
Il va s'en dire que nous ne nous sentons pas concernés
Le monde pa**e au rouge quand le bourse vire au vert
On préfère la sécurité et sinon ce sont les nerfs
Et maintenant que les écorchés ont disparus
Devons nous raccrocher ou être pendus?
Camarades, il nous reste encore notre voix
Pour leur faire comprendre que nous n'acceptons pas
Ne soyez pas intermittents parmi les contestataires
N'oubliez pas les 80% d'hier
Chaque matin, dites vous bien qu'il y a pire
Mais que c'est par là que court notre avenir