[Couplet 1 : Littledemo]
Caché au fond du paysage, ma rage a fait le tri
J'ai la tenue camouflage et la machette pour faire cracher les tripes
Car d'où je suis je vous épie et vous ai pris en flag'
Depuis je vous méprise, permettez-moi de vous le dire en face
D'où je suis, moi je ne vois que des clashs, des lâches
Une pile de cash et une violence qui éblouit comme un flash
D'où je suis, on comprend mieux se qui se cache derrière les masques
Ce qui se pa**e par derrière du venin qui se crache
Et qui laisse des traces sur les visages avant le crash
Je sors la rime tranchante pour une séance d'aiguisage
Un paysage qui traumatise, ma rage : le son l'attise
Sous l'emprise d'une maladie mortelle qui s'appelle Sonatine
[Couplet 2 : 16]
Caché au fond du paysage, je n'ai comme vrai visage
Que ce masque aux traits minables dont j'aimerais changer l'image
Entre hésitations et inactions, je n'ai que ce qu'on m'a tendu
[N'être sans accent ?] d'un être vide et sans allant
Transparent j'suis cette vitre d'où rien ne transparaît
J'suis sceptique quand j'entends parler d'vivre sans s'faner
Sans planer, j'avance la chance remballée d'avance
Regardant s'emballer la danse dans l'étrange balais de la France
Immobiles comme pris au bide oubliant ce qui me motive
Repli oblige pris au piège dans l'hérésie d'nos vies
J'vomis ces récits rêvant des cimes et rendre ici
A ces vestiges d'envies grandissimes que le temps décime
[Couplet 3 : J-Day]
Caché au fond du paysage, otage sans image
Gerçures sur les lèvres aucun écart de langage
Pourtant la rage gronde, elle est interne, intense
Le diable danse avec nos émotions silencieuses
Si on creuse au bon endroit on fera p't-être les bons choix
Vitalité sanguinaire car on est tous des soldats
Plongés dans la Bavaria ou la Marie-Jeanne
On varie nos bavardages dans cette épopée sauvage
Vois nos vies comme la tienne, faste et folle, triste et drôle
Un ouvrage pragmatique et son épilogue
On bosse en scred pour pas être discrédité
Edition 2006, tends l'oreille pour la postérité
[Couplet 4 : Drago]
Ne pose pas de questions au sujet de la création
J'pars en quête, pas d'une distinction mais plutôt d'la perfection
D'cet art sans histoire sur le chemin du savoir
Sortant les rimes de ma mémoire sur XXX Sonatine
100 fois plus fort que la morphine
L'instru perfore tous les blindages et j'envisage de démontrer
Que le produit est aiguisé avec un bon équilibrage
Les mots se transforment en images, une qualité proche du mirage
Là ce message si accrocheur, laissé au loin
Sur le rivage s'effaçant pour mes frères et sœurs
A l'heure où se finit l'ouvrage, mes collections dans les parages
Le nouveau son de l'équipage caché au fond du paysage
[Couplet 5 : Fayçal]
La pénombre a ses rayons, des étoiles filantes en [haillons ?]
Avec le cœur d'un crayon les voiles de l'ombre nous taillons
La rancœur encore parlante, j'ai heurté déclins et deuils
Porté ce clin d'œil, liqueur la déferlante
Les corps s'accumulent aux portes de l'apothéose
Qu'importe mes virtuoses dans le décor se dissimule
Nos vers dialoguent à travers des allusions
Nos griefs épiloguent sur l'envers de la réclusion
Mon bref prologue, des illusions pour souvenirs
Des conclusions sans apologue, dans l'avenir
Je me vois rire décontracté, craché au front de leur message
Caché au fond du paysage à écrire sous la Voie lactée
[Couplet 6 : VII]
A l'écart des spots les regards m'indisposent
Mon orgueil m'isole, seul avec mes psychoses
Je cogite le fusil sur la nuque
C'est à grands coups de claques que le pays t'éduque
Discret 2006 : les poulets sont tendus
Ma parano le sait, les coins de rues sont tordus
Le bonheur en seringue, l'écriture au Gillette
Un dernier remake de Romero et Juliette
Et le secret m'obsède, je cède au silence
Délaisse mes amours pour des délires obscènes
Asocial la vie te crache au visage
Au fond du paysage quand mes humeurs sont maussades
[Couplet 7 : Dajoan Mélancolia]
Tous au fond d'ce paysage, personnage débusqué
Se sentant en otage, tourneur de pages embusqué
[Discret en principal ?] ce qui épargne le bla bla ban*l
Grandir, devenir papa, maudire l'appât qui rend bêta
Ne pas se montrer bêtement, choisir le calme pas les embêtements
Réflexions en revêtement quand on a le choix, bientôt 30 ans
J'aime l'humanité, la simplicité, l'humilité
Je sais qu'à trop être exposé on finit par exploser
Les liens entre nous tissés mais reste caché pour pouvoir se hisser
Sérieux et discipline : aligne ces qualités, [même seul : un spleen ?]
Dans le bordel, le chaos tout poser à plat, an*lyser
La technique de l'isolé lui permet de rarement sombrer