J'avance, tout doucement, Vers d'autres temps Qui m'inspirent, confusément, Qui s'enroulent comme des serpents. Lentement... Il n'y aura plus de soirés de bal Dans la maison d'Orgeval Plus de son de carnaval Plus rien... Et toi je t'aime encore Et même si tu es loin Je dors, parce qu'en rêve Tu prends ma tête entre tes mains Et personne ne peut m'enlever ça Car tu sais, cet amour-là... C'est fou, c'est dangereux, C'est plus mortel qu'une lame de fond, L'amour qui bat. C'est fou, c'est mystérieux C'est parallèle à nos destins L'amour qui bat. Et le temps, le temps qui voile et dévoile tout
Aurait bientôt raison de nous. Rien n'est jamais hasard... J'avance, tout doucement, Au cours du temps Qui m'aspire comme un sable mouvant, Qui s'enroule comme un serpent. Lentement... Et toi je t'ai encore Et même si je suis loin C'est si fort que dans mon rêve J'ai toute l'eau de ta lumière Et personne ne peut m'enlever ça Car tu sais, cet amour-là... C'est fou, on l'a en nous Comme dans le fond d'un marécage Son goût qui bat C'est fou, c'est mystérieux C'est parallèle à nos destins L'amour qui bat. Mais c'est fou, c'est dangereux, C'est plus mortel qu'une lame de fond, L'amour qui bat.