[Intro] Fils d'un parcours chaotique J'brise un tas d'cous, d'carotides Et mon bonheur a l'air d'une parodie Ca commence vite, le premier souffle à peine vidé Ulcère au coeur à maternité A peine guidée par la beauté éternelle d'une mère Les valeurs d'un père à peine ridé Acerbe depuis mes premières souffles Selon qu'j'souffre car tout ça c'est l'fait d'écrire Affaire de mif', dans le silence je suis un maestro Et mes sourires ont l'air de bastos [Couplet unique] On rêve de parcours marginaux à la Castro Et pas d'pilon à la gra**e skonk Mais tout dérape vite Car le mektoub serra l'fils Toi tu t'engouffres dans ses rapides On perd son pucelage avant ses dents de lait Il joue les bonhommes sans avoir eu le temps de l'être Un tas d'cicatrices, comme une gamine subit l'inceste et l'viol Qui n'a**imilera pas le s**e et l'fun Comme un Rwandais de 12 piges qui confond la crèche et l'gun Mortel comme le mélange de cess et d'seum Oublie la plage et l'sun, on a la rage et l'f** Plein d'sang, on s'est arraché l'coeur Et y a un paquet d'keufs, qui n'traînent que des crachins à Un paquet d'girls qui n'parlent que d'hash et d'beuh Le flash et l'meuj, la plupart comatent pour ne pas s'ouvrir Finissent en trauma pour ne pas souffrir Choqué, mais à qui l'dis-tu Toutes ces zoneuses s'font la crête, zappent le style bitume Abonnés à la biture, les jeunes pillavent pour ne pas être ban*ls Et les cadavres viennent décorer l'can*l Blindé d'balafres, le cœur sous les trésors de torture
Les poumons n'coffrent pas de drogue dure Alors on s'encra**e sans céder, on s'embra**e sans s'aimer On s'enflamme sans guetter puis on s'encastre Les rêves s'entravent, un paradis de pénitence La rage sera vive, et ravie de cette délivrance Et quand le pays flanche, on parle en euros ou en dollars On parle de Scorsese ou Coppola Flashé à 2.10 sur le périph' de la puberté On rêve de Venise, d'avenir dans les plus belles caisses On s'réveille cernés, puisqu'endormis presques ivres Bouteilles de Jack, nés pour le prestige Comme ces gos au talent vissé à la hanche Sans règles, pourtant un compte qui saigne à la banque Bien trop OG pour une vie d'campagne Les pucelles ? Y en a autant que d'briques sans talc Mon innocence a fini au Père Lachaise Comme une soeur, ne la ken pas, protège la tienne On perd la tête Et les cœurs d'nos daronnes se serrent quand j'te balance ce texte Finies les berceuses, même les gamins veulent du son brut Parce que les anges heureux n'en sont plus Dangereux comme une [CAF ?] pour une fille fan de Pharrell Affalée dans son plus simple appareil Alors ne viens pas m'dire que la vie est belle Ridicule comme si j'disais que Jésus Christ est nègre J'les entends crier : laisse, ils sont inoffensifs Les chiens aboient mais n'mordent pas avec des plumes aux gencives Sale époque, on devra tous s'expier grave Sexe, billets, hash, ta**es-pé, notre esprit est crade On est pas mauvais, juste envie d'en finir Juste des gosses perdus entre le néant et l'infini