Pres de cette grotte profonde
Est une oasis, un havre de paix
L'air, doux et vert, légèrement
Il soulage le souffle du corps
Le jaillissement d'une source
Perpetue sa propre naissance
Taquines par les arbres,
Les ombres et la lumiere
Sourient aux bribes de memoire
Abandonnees par l'onde de l'oubli
Puis, du sommeil, liberant le temps
Je vais, errant en quete de l'ame nue