[Discours à Blackgate]
BANE :
Derrière vous se dresse un symbole de la tyrannie : la prison de Blackgate. Où un millier d'hommes se morfondent au nom de cet homme : Harvey Dent ; que l'on vous a présenté comme le modèle absolu de la justice.
[Discussion entre John Blake et James Gordon]
JOHN BLAKE :
On arrêtera pas de vous changer de planque, jusqu'à ce qu'on vous fa**e pa**er à la télé.
[Discours à Blackgate]
BANE :
On vous a procuré une fausse idole, pour vous empêcher de mettre en pièce cette municipalité corrompue. Je vais vous la dire, moi, la vérité sur Harvey Dent ; avec les paroles même du commissaire de la ville de Gotham : James Gordon. Le Batman n'a pas a**a**iné Harvey Dent. Il a sauvé mon garçon, puis s'est accusé des crimes abominables de Harvey afin que je puisse, à ma grande honte, échafauder un mensonge autour de cet idole déchu ; et porter au nu le forcené qui avait voulu tuer mon propre enfant.
Aujourd'hui, je ne peux plus vivre dans le mensonge, il est temps de confier la vérité aux citoyens de Gotham, et il est temps pour moi de démissionner. Acceptez-vous la démission de ce monsieur ? Et acceptez-vous la démission de cette bande de menteurs, de tout ces corrompus ?
[Discussion entre John Blake et James Gordon]
JOHN BLAKE :
Tout ces hommes détenus depuis 8 ans à Blackgate, et à qui on refuse la liberté conditionnelle au nom de la loi Dent, ça repose sur un mensonge.
JAMES GORDON :
Gotham avait besoin d'un héros...
JOHN BLAKE :
Elle en a plus que jamais besoin, mais vous avez trahi tout ce que vous représentiez.
JAMES GORDON :
Il arrive un stade où tout bascule, où les structures te trahissent, où les règles ne sont plus des armes, mais des... des entraves qui permettent aux voyous de prendre l'avantage...
Toi aussi, tu auras peut-être un jour à affronter ce genre de crise, et à ce moment-là je te souhaite d'avoir un ami digne de celui que j'ai eu, qui soit prêt à plonger les mains dans la cra**e, pour que les tiennes restent blanches comme neige !
JOHN BLAKE :
Moi je les trouvent plutôt cra**euses vos mains commissaire...
[Discours à Blackgate]
BANE :
Nous reprenons Gotham aux corrompus, aux riches, à ceux qui vous oppriment depuis des générations, qui vous font courber l'échine avec leurs fables sur l'égalité des chances ; et nous vous la rendons à vous, le peuple.
Gotham est à vous ! Nul ne s'interposera, faîtes comme bon vous semble. Mais commencez par prendre d'a**aut Blackgate, et libérez les opprimés !
Qui se porte volontaire ? Une armée sera levée. Les puissants seront arrachés à leurs nids de décadences, et projetés dans le monde froid que nous connaissons, et subissons.
Les tribunaux seront institués... et le butin sera partagé. Le sang sera versé. La police survivra en apprenant à servir la véritable justice.
Cette grande ville saura faire face... Gotham survivra !