[1er couplet : Swift Guad]
Mais ici bas la vérité est pa**ée sous silence, même quand les chats ne dorment pas, en face les souris dansent
Et mon fardeau c'est d'être écrasé par des tours immenses, un souci, on laisse couler mais moi j'ai tout qui flanche
J'ai pas le sourire d'ange mais j'me défoule en ? et pourtant j'ai l'son qui soulage les gens souffrant d'stress
Quand mon flow pa**e ça fait plus de dégâts qu'un courant d'air et pour du calme on nous enferme alors moi j'vous emmerde
Mais laissez-nous en paix, on voit trop tôt la taule, à 12 ans ferme ils veulent condamner mon poto Marco
? y en plus d'un qui veulent nous arnaquer, c'est pour les maniaco-dépressifs et les bras ca**és
[Refrain : Swift Guad]
Fils d'ouvrier et non pas fils de colon, on travaille tous à la chaîne et à la sueur de nos fronts
Fils d'ouvrier a vu saigné la colombe, parc'qu'on nous la met profond, viens cracher sur la Joconde
[2ème couplet : Penchak puis Swift Guad]
Les prolétaires qui font la paire sur le sentier de mes affaires, à l'usine comme au ter-ter, les types ont mauvais caractère
On va pas poser l'arme à terre mais plutôt remplir la mallette, pour faire plaisir à nos pater', j'espère que t'as bien vu ma tête
Tenez la pelle, creusez vos tombes, que les rebelles sortent de l'ombre, c'est l'original solitaire qui fait ses affaires sur les ?
On sort de l'ombre à la lumière, fabricant d'bombes et de civières, y a pas de honte mec je suis fier, même si tu colles cette étiquette
Malhonnête, ? savonnette, on leur apprend qu'il faut des thunes, son illicite comme des barrettes, le capital c'est le bitume
Moi j'ai le BIC et l'amertume, y en qui fument pour oublier, qui sont les enfants d'ouvriers ? ceux que la France a oublié
L'empreinte est dans nos tabliers, la calomnie qui nous salit, j'entends mes tirs de mes soucis comme le tsunami de Bali
On nous demande de pas plier, toujours ces contrôles de papier, ces salopards veulent grappiller, joue pas les grands si t'as pas pied
Gardien d'la paix cherche pas la guerre, à l'IGS tu fais pas l'fier, mec sans ton arme tu fais pas l'fier de toutes tes bavures policières
Ici c'est chaud même en hiver, sur le périph' on est plein phare, un peu partout c'est la misère, il parait qu'ce monde est infâme
Moi j'ai pas d'sang sur les mains, c'est pour les fils d'ouvriers, tous les jours sur le terrain, ceux qui sont vite oubliés
Dans mon coin j'me tue les reins, c'est même devenu routinier, posé dans ma fourmilière, j'vais bientôt dégoupillé
Ma banlieue, une poudrière, moi j'fais des efforts de caporal, Montreuil-sous-bois non c'est pas un décor de carte postal
Et j'me dévore avant qu'vienne le cancer de la prostate, et au fond d'moi je prie pour que l'enfer ne m'approche pas
Pa'c'que j'ai la grosse dalle, viens manger l'industrie, avec des culs dans tous les clips le danger vient du string
Ne m'demande pas d'faire du social mais non j'ai rien d'utile, j'vais t'arroser de rap sauvage et m'ranger d'loin du biz