Vous le savez sûrement, et si vous le savez pas je vous demanderai de sortir, mais le 28 février prochain sonnera l'heure de la retraite pour le grand gagnant de "Papstars" 2005, Joseph Ratzinger, plus connu sous le pseudonyme de Benoît XVI. Un nom de Cène choisit en hommage à Benoist Apparu, comme la Vierge. En tant que guide spiritueux du "Supplément", mais si, il me semblait évident de partir à la rencontre du souverain poussif afin de savoir pourquoi. Pourquoi quoi? Me direz-vous. C'est pas la question, mais bien la réponse que je me pose. Une fois n'est pas coutume, et deux fois non plus d'ailleurs, ni trois. En fait on n'a jamais su à partir de combien c'était coutume. C'est en voiture que je pris la route du Vatican à bord d'une magnifique Hostie Mini décapotée, histoire de me faire bien voir dans le costume Lacroix que je portais pour l'occasion. Comme l'église n'était pas tout à fait au milieu du village, je me suis égaré au mauvais endroit. En fait je m'étais planté dans le potager papal, au pied du basilique. Comme j'avais l'air bette, son pote âgé de quatre-vingts ans, le père Sil, m'invita à quitter les lieux et me guida dans les appartements papaux. Mais a**ez jolis quand même. Entre deux caisses de déménagement, parmi les gardemeubles suisses, qui faisaient les pitres. J'aperçus enfin Sa Sainteté dans ce fourbi, étourdi. Reprenant ses esprits, oui il n'est pas encore complètement saintsaint, il me proposa d'aller déjeuner dans la Taverne de Maître Cantique située à deux papes de là. C'est plus près, donc moins Vatican pour lui. Une fois a**is par terre, ou par douze les jours de fête, il se releva, prit le pain, le rompit et le donna à ses disciples, ou neuf je sais plus. En disant "Prenez, ceci est ma mie". Il se ra**it et me servit un canon di-vin que nous bûmes à Sa Sainteté.
Notre discussion pouvait enfin démarrer sous les meilleurs hospices. Je demandai alors à Notre Père, qui est soucieux, si sa position démissionnaire ne risquait pas d'ébranler une Eglise entachée par des affaires de moeurs. Je vois alors le souverain pensif, car nous étions convenus d'éviter les sujets qui fâchent, tels que la religion et tout ce qui touche à l'existence de Dieu en particulier, et, aussi en général. En même temps, poser des questions pas très catholiques c'est un peu l'abbé à ba du journalisme, non? Après réflexion, dans un silence religieux, chaussant ses lunettes dernier Christ car il est lui aussi astigmate, il me dit ne pas être inquiet, car avec 18 sous-papes, l'église ne risque pas d'être en perte de vitesse. Me fixant droit dans les yeux, longuement, il n'avait Dieu que pour moi, il me précise qu'il mettra un point cardinal à organiser sa succession avant de se retirer à Castel Gandolfo, la résidence d'été de Barbara Gandolfi, là où les prélats se préla**ent. Ben oui, aprélat pluie le beau temps. Moi qui pensais qu'il irait dans un couvent! Eh bien, non, il a refusé d'aller dans un Mona-se-taire car il a encore des choses à dire et la bonne parole d'Eve Angeli à propager. Avant de partir, pendant qu'on nous sert un café carême, Benoît me confesse qu'à l'issue de son pontificat il sera à nouveau un homme parmi les hommes, redevenant simplement Joseph. Le voilà bien marri. Et que pour fêter son départ, il va organiser un grand bal mosquée où je serai cordialement invité. Il doit penser que je suis probablement un chouette Mecque. Comprenant que la messe est dite, je le laisse rejoindre tranquillement les routes du paradis, pendant que je m'empresse de reprendre l'un des chemins qui me mena à Rome. Ben oui, parce que c'est pas tout ça, mais moi j'habite pas l'apôtre à côté!