Bonjour, en ce Dimanche jour du Seigneur oblige et jour des seigneurs au Bridge, j'ai décidé de jouer la dame de coeur, en effet samedi en 8, enfin, en 6 dans le cas présent ou dans le canapé pour ceux qui nous regardent. Cela fera 10 ans que Mère Teresa qui a toujours été plus catholique que le Pape, fut béatifié par Jean Paul II, successeur de Jean Paul Ier, qui lui même succédait à Jean Paul 0, Pape-aspartame sans calorie. Suivant les préceptes d'Ottokar, je prie donc le bus, en direction des Indes, là où Mère Teresa Gandhi, et plus précisément à Calcutta, où une calculette, fille d'un calculot et d'une calculotte, vint m'accueillir afin que je puisse saluer la mémoire, plus très vive, de la petite soeur des pauvres, qui est encore vachement respecté là bas. Meuh oui! Et puis surtout je voulais voir à quoi ressemblait ce canon en sainte. Une fois arrivée à la maison mère, Teresa me proposa un Joe Da**in, une spécialité locale considérée comme le meilleur des thés indien. Servi avec des fraises, tagada, tagada, c'est délicieux. Dans la foulée, elle m'informa qu'elle ne pouvait pas me recevoir plus longtemps, car, à force d'avoir donner tout son temps aux autres, elle n'a plus une minute à elle. Du coup, elle me suggéra de revenir le 25 décembre pour fêter l'anniversaire du petit. Je répondu c'est pas encore Noel, ma Mère. Mais la voyant rire jaune, les nones me proposèrent de rencontrer les autres membres de la famine. Soeur Emmanuelle, Emmanuelle II, Emmanuelle III, jusqu'à Good-bye, Emmanuelle et pleins d'autres filles au pair, au père. Un peu chiffonnier par tant de choix, j'avais peut être eu les yeux plus gros que le ventre. Je repris la route pour Paris en tchuk-tchuk Norris, sans pa**er par François Beyrouth afin de rapidement rédiger ma chronique dare-dare et d'Essai.
Faute d'avoir vu la mer, je me rabattit donc sur la môme, enfourchant mon veLoeb', c'est comme un velib' mais pour le rallye, afin de me rendre au cimetière des Elfes et des fans d'Edith Piaf, car vous le savez sans doute, il y a un demi-siècle, Edith s'en est allé. Au bout de l'allé même, division 97, tout au fond à droite. Et donc, pour les 50 ans son échappé, un pot d'échappement fut organisé au Père Lachaise, son pied à terre parisien, enfin son pied sous-terre, qui pour l'occasion, avait été rebaptisé la chaise musicale, un véritable hymne à l'humour. Soudain, telle la Vénus de Milord, je découvre l'immense petite dame toute de noir laitue, toujours aussi frisée. A la voir là devant moi, j'en ai le souffle coupé, et ne peut que..beh m'étouffer déjà, et boire du petit lait surtout pendant d'Edith boit l'Evian rose. Emporté par le fol..espoir de lui parler, je tente alors une question indiscrète, et lui demande si comme tous les enfants du paradis, elle repose auprès de son Marcel réincarné. Marcel qui, faut-il le rappeler, s'était crashé dans un avion sans elle, bah oui sans ailes un avion ça peut pas non plus... Elle ouvre alors les cieux et un trémolos dans la voix me répond que désormais, seul Marcel l'a sert dans ses bras. Dans sa grande bonté, Dieu a réuni ceux qui s'aiment, il est ainsi Dieu. Edith avait à peine eu le temps de me faire tourner la tête, que déjà elle avait tourné les talons. Elle alla se rendormir dans les bras de morphine.