En cette veille d'armistice, à des fins de se mettre un poilu sous la dent ou un poil sous la main, j'ai décidé de faire glamour et pas la guerre en partant à la rencontre de la princesse Grace de Monaco, Knacki, non pas Herta, mais qui naquit, Kelly, le 12 novembre 1929.
Dans deux jours donc, la princesse de Monaco, eux disent Grace, aurait fêté ses 84 ans. Comme je ne suis pas du genre à m'exonérer d'un pot d'anniversaire, je décidais de prendre la route du rocher à bord de mon véhicule de fonction mis à ma disposition par Can*l+.
C'est donc en chaussette et en double file, que je me rendis sur le rocher, ivre de bonheur, afin de saluer celle qui fut la femme à Rainier, son altesse ego en quelques sortes.
Une semaine plus tard, mes chaussettes manquaient de reprises, j'arrivais dans le port d'Amsterdam, ouais, je m'étais gouré de disque, et demandait alors à un hamster qui dame, la route qui me permettait de "brousser" chemin jusqu'au port de Monaco, c'est comme "rebrousser chemin" mais en plus court.
Il me suggéra de m'adresser à Karl Lagerfeld qui, par un heureux hasard, et surtout parce que je fais ce que je veux quand j'écris ma chronique, était justement occupé à appareiller pour la principauté.
Je me dirigeais donc vers la bite d'amarrage où je vis monter Karl à bord de son bateau de fortune.
Je fus d'ailleurs très surpris de le voir là, je pensais qu'il était tailleur.
Bref, j'en ai profité pour lui demander de m'emmener avec lui. Bien m'en pris, ou bien membré pour ceux que ça concerne, car il se rendait justement au bal de la rose pour faire son petit check-up annuel de soutiens à la Croix-Rouge.
Sur le pont, tandis qu'il avait le vent en poupe et que je me rama**ais son talc dans la gueule, il me précisa qu'une fois arrivé il se ferait un plaisir de m'introduire dans le bal, de me faire découvrir les plaisirs Channel et encore tout un Gotha de choses.
Très emballé, je le remerciais chaleureusement, et, si tôt arrivé à bon port, pris mes chaussettes à mon cul afin de me débrouiller tout seul.
C'est ainsi que je me retrouvais au Franprix de Monaco, espérant y trouver l'une ou l'autre tête couronnée, mais, à part des têtes de gondoles, je du me contenter de petits princes au chocolat.
Pourtant, on m'avait dit que j'avais une chance de tomber sur Albert, car, pour pa**er inaperçu dans les supermarchés low-cost, le Prince se grime ALDI.
Bref, bon vent m'allant, après avoir montré patte blanche, dents blanches et chèques en blanc, je pu finalement profiter de l'hospitalité du bal de Grace, où je fus accueilli par Charlotte, quasi ravie de me voir. Mais aussitôt obligée de me quitter car désormais elle pa**e tous ses week-ends à Paris depuis qu'elle est en Gad alternée.
Elle me laissait donc aux bons soins de son oncle le Prince Albert, fils de Grace, gra**ouillet quoi. Beaucoup moins gland vu de près ! Et de Charlène, beaucoup plus plate vu de dos, qui, avec ses méthodes moyennes nageuse, n'hésita pas à m'en crawler une. Il parait que c'est comme ça qu'elle embra**e et que cette accolade princière équivaut en fait à un royal câlin.
Espérant enfin découvrir le grâce personnifiée, je me dirige alors vers l'extérieur où je la découvre posant la main au collet qui couchait à ses pieds.
Tout en le caressant, elle m'explique n'avoir que quelques secondes à m'accorder car Hitchco*k est venu lui faire pa**er décès pour son prochain film d'action : "Le Grimaldi presque parfait". Avec Grace et Annie Girardo, et où à la fin Grace décapite Annie.
Je l'interroge ensuite sur l'avenir de la principauté mais elle détourne pudiquement le regard et me dit que, du haut de son paradis fiscale, elle ne fera pas de déclaration.
A ces mots elle se lève pour aller à la fenêtre sur cour et s'en va vers l'horizon funèbre.
Je la laisse repartir comprenant qu'une ultime question en serait pas au gout de Grace.