Vous le savez peut-être, et si vous ne le savez pas je vais vous le dire, ça vous évitera de l'ignorer, mais Albert II, roi de Belgique, qui sans vouloir prêter la Flandre à la critique rend plus belge la vie, est né le 6 juin. Eh oui, quelle drôle D-day. Étant moi-même de confession belge par la mère de mon frère et bruxellois par mon père, mon fisc et mon saint-esprit, il était tout naturel, ou Paturel si je m'étais appelé Sabine, que je parte à la rencontre de Sa Majesté, enfin ma majesté, ou même papajesté, comme c'est un mâle, afin d'user, comme tout bon sujet, de mon verbe pour faire des compliments à ce roi qui règne sur le pas pays qui est le mien. À peine arrivé à mon point de départ, sans bouger de chez moi quoi, je pris la direction du Palais, où un garde royal un peu gelé m'informa que le roi, sa femme et le p'tit prince étaient justement partis chez moi. N'ayant plus le temps de serrer la pince de Monseigneur je m'en retournai Anvers et contre tous non sans lui transmettre mes hommages et intérêts par sms. Oui, j'avais téléchargé "l'appli Birthday". Changement de programme donc. Heureusement, connaissant les ficelles du protocole, ayant donc plusieurs cordes à monarques, je me rappelai que la reine Elizabeth, comme ses pieds, célébrera le 4 juin prochain ses soixantes années pa**ées sur le trône! Un bel hommage à l'Elizabeth fessier, qui avec son insulaire de ne pas y toucher est quand même la descendante du George V. Et si on la chambre avec ça, elle n'est pas la**e de répéter qu'elle est surtout la fille de George VI, roi Bègue dont les valets-rient encore de ses discours. Une fois arrivé sur la perfide d'Albion, un taxi me conduisit, avec au volant un Maya, à l'abbaye de Westminster où je trouvai porte close! Ben oui, comme c'était jour de fête, il faisait le pont-l'abbé.
Pas de quoi en faire un fromage, "not to do with a cheese", je décidai de me rendre directement à Buckingham, à Buckingham, Barbara toujours dans nos coeurs. Oui, j'aime le chant-point! Une fois sur place, shake spire un grand coup, je shake la main de William, make the bise to Kate, puis rejoins son altesse-et-go dans le canapé du salon où elle propose un thé Mariage, pour tous. Ensuite elle s'a**ied, je m'a**ied, on s'a**ied quoi ! Rien de très... Au bout de ses jambes ses pieds, à ses pieds ses chiens, à ses chiens des poils, à ces poils des pattes, à ces pattes, oui bon… Arrive alors son fils Charles, le prince de France Galles, suivi de son père, le prince consort. Qu'on Windsor presque plus d'ailleurs car il est un peu à côté de ses grandes pompes sous son kilt écossais à petits pois. Histoire de ne pas la laisser comme deux ronds de jelly, c'est comme deux ronds de flan, mais moins bon. Je me permets de dire à celle qui porte la couronne dans cette baraque qu'il serait peut-être temps de pa**er les rênes du pouvoir ou les pouvoirs de la reine, enfin de pa**er la main quoi. Elle me dit que pour éviter la foire du Trône il ne faut pas lâcher la proie pour Londres. Qu'il faut habilement tisser sa toile car Charles n'est pas encore homme-à régner. Et encore moins Camilla qu'elle connaît Parker et qui n'a pas les balls pour relever le défi. Prenant alors congé, réalisant la charge qui pèse au-dessus de la poire de William, je me dis qu'il en aurait été autrement si Diana n'avait pas coupé les ponts.