Or, on ne peut pas toujours mourir
A trente ans et en rester là
Or, on ne peut pas toujours se dire
La vérité, ça ne marche pas
Sur le mur, tes amants défilent
Montés sur des chevaux de bois
Tu te demandes à quoi ça rime
Et jusqu'au soir, tu restes là
Comme si la fin du monde allait venir
Et jeter son manteau sur toi
Mais des regrets, mais des soupirs
A digérer, qui n'en a pas
Or, on a que des souvenirs
Et il faut les garder pour soi
Il y a un temps pour les sortir
Il y a un temps où ils sont froids
Sur les murs dans une autre ville
Tu reconnais d'autres endroits
Tu penses que tu en connais mille
Et sans bouger tu restes là
Comme si la fin du monde allait venir
Et jeter son manteau sur toi
Mais des regrets, mais des soupirs
A digérer, qui n'en a pas
Nous étions tous
Fous de toi
Nous voulions tous
De tes bras
Sentir la douce
Etreinte et la
Sueur et la mousse
Coller nos doigts
Comme si la fin du monde allait venir
Et jeter son manteau sur toi
Mais des regrets, mais des soupirs
A digérer, qui n'en a pas
Words by Philippe Djian
Music by Stephan Eicher