[Intro] Summer, in the city In the summer, in the city... [Couplet 1 : Prince Waly] J'devrais en faire autant qu'mes frères Réveillés chaque matin pour bosse dur, c'est la procédure Pour mon père, c'est comme ça qu'ça marche dans c'monde Négro, le monde appartient à ceux qui s'lèvent tôt C'est faux, on en fait les frais, toujours les mêmes Qui triment dehors, réveillés avant l'président, c'est vrai Ça c'est fait, l'hiver il fait bien plus qu'a**ez frais Tu n'verras jamais un balayeur se raser d'près Pour faire son job, l'amour d'un père pour ses gosses Peut lui faire faire des choses, vente de dope Comme cette mère qui s'en sort pas, enfiler des collants roses Ou comme Schillinger dans Oz, et j'me suis fait une raison J'aurai peut-être ma maison, planqué dans la niche du chien Du gent-ar, du blé à chaque saison Et quand faut renflouer les caisses, la question Ne se pose plus, avez-vous les moyens d'faire le citoyen ? [Couplet 2 : Issaba] Pa**e le relais frère, j'dédicace que les vrais J'viens d'en-bas donc si j'tombe, t'inquiète j'me relèverai Ne crois que m'effraie la chute ou l'atterrissage Même à terre on songe à la victoire, faut qu'le pater il sache Qu'on est pas des perdants, qu'on pue pas la défaite Pas comme ces putes qui baissent le fut et dans leurs textes font plein de fautes En cas d'échec, dis-leur poto, on s'plaint pas
On s'relève, avance plein plot et pa**e au plan B Plan C, plan D, on a d'quoi tenir tout l'alphabet A sans cesse glander, on a zappé qu'le taff ça paie Mais mieux vaut tard que jamais, l'art que j'amène Finira par faire aussi mal qu'une clé d'bras de Djamel Bouras pas Debbouze, courage gars, debout Faut s'courave face aux coups d'ceux qui veulent nous voir à genoux Rager, nous, c'est comme ça qu'on avance Exepoq, Misanthropes, on est pas de novices, nan [Pont] Summer, in the city In the summer, in the city... [Couplet 3 : Spootnik] Trop loin du ciel mais si près des étoiles A chaque mission monte l'effroi, l'hiver a été très froid Le cœur glacé, souvent obscurci Et quand la haine te sourit, l'respect lui te prend pour sous-fifre Inarrêtables mais qui pourra nous stopper Tu sais j'reviens de loin, de là où seules les âmes peuvent tomber On s'est fait dans l'siphon d'une abîme abandonnée On s'y fait, on s'enfonce quand l'vent vient nous affronter Plus rien à perdre ou à prouver, renfermé Le cœur a ses raisons que seule la peine peut discerner Le tout étant d'te sentir concerné, mais Autant fermer les yeux devant les cieux pour se prosterner Le combat de toute une pensée Pouvoir avancer sans s'demander sur quel pied danser Assumer n'est pas chose facile J'me suis positionné en tant qu'homme que la prose fascine