Tunisiano:
Fallait que je te dise comme je vais mal
Par un disque ou par des mots, en restant peace
Enfin fallait que je puisse
Te dire que je vis un rythme infernal
Que je suis dure à berner, borné, à la fois dur à cerner
J'fais rien d'exceptionnel, j'ai des tas de potes à l'habitude
Mais mon meilleur ami s'appelle solitude
Et j'opère en scred, j'en suis malade et sans remède
Car j'ai appris à me taire et pas à demander de l'aide
Plutôt réservé, non je ne déconne pas avec ce que je ne connais pas
Moi je préfère observer, une pensée aux plus grands
Naja et les siens, enfant t'étais si loin, j't'ai vu si peu souvent
Enfin j'aurais tellement aimé te voir à mes côtés
Me serrer, m'épauler ou m'empêcher de pleurer
Fallait que je te dise Ahmed, à mes yeux comme tu es cher
Tu es si droit, si fort à la fois et si fier
Tu m'a appris à me battre, à penser à ghudwa
Tu as transformé mon rap en ayant confiance en moi
Tu as pris le rôle du daron qui t'allait de toute beauté
Lorsque j'ai fais le con tu m'a chicoté
Enfin bon, grande sœur, je t'aime et te remercie
Ta beauté et ta pudeur font la fierté de la famille
Je regrette de ne pouvoir te le dire je n'y arrive pas
Comme je regrette de ne pas te serrer plus souvent dans mes bras
Mais je suis comme ça, même s'il n'est pas trop tard
Discret et peu bavard, on se dit tout par le regard
Oh [?], je te dédie ces quelques phrases
Ces quelques phases et mon respect aussi
On a grandit ensemble, c'est fou comme on se ressemble
Quand tu tombes moi je pleure, quand j'ai froid toi tu trembles
Tu t'es a**agit, ex- mahbūl aujourd'hui ça roule
Ex-baba cool, devenu papa poule
آه يا أمي، انت حطيت لي نعمة في فمي
نعطيك بدني، قلبي، دمي، كل عمري
يا حاجة، حنقول لك حاجة
ربي يعليك، يقويك، راني نموت عليك
انت خسرتي عمرك على خاطرنا
شوف كيفاش رديتنا، أغزر كيفاش كبرنا
Fallait que j'te dise que mon bonheur t'es dédié
Tu peux marcher sur mon cœur car mon cœur est à tes pieds
Parfois les mots ne sortent pas
Ou restent tapis dans le silence, ça ne vient pas, ça ne sort pas
Moi je ne regrette rien, je crache ces mots qui me déstressent
Je m'adresse aux miens et je me lâche et me confesse
J'en ai tellement besoin, mon cœur est en feu de détresse
Comme ça me fait du bien de vous parler
Aketo:
Fallait que je dise tout ce que j'ai
Jamais eu le courage de dire aux gens que j'aime à cause du tempérament que j'ai
Dur de l'écrire, encore plus dur de le rapper
Mais ça me soulage de leur dire ce que je pense et de leur rappeler
Leur importance, Abdelkarim, petit frère
Je me souviens de ta naissance comme si c'était hier
T'es devenu père de cette petite perle appelée Chaînez
Ma première nièce, des confidences on s'en est jamais faits
T'es un peu comme moi, tu gardes tout pour toi
T'as toujours été de ceux qui agissent et qui ne parlent pas
J't'ai pris la tête, j't'ai mis des coups
J't'ai saoûlé, j'suis désolé, mais des fois tu m'as poussé à bout
Je repense à notre enfance, toujours fourrés ensemble
Amoureux du rap on a toujours eu ça dans le sang
J'ai mal quand je vois que t'es mal et ton silence me tue
Petit bonhomme, débrouillard qui a toujours su
Se démerder même avec que dalle dans les poches
Moi j'ai pas montré le bon exemple, je suis pas exempt de tout reproche
Bref, on a grandit, t'as fais ta vie
Quoi qu'il arrive je suis là
Tu sais que tu peux compter sur moi
Anissa petite ninou petit bout de chou
Cette fille de la mi-fa pour qui je donnerais tout
Petite sœur chérie, t'as grandi trop vite
Un caractère bien trempé, t'as toujours été trop speed
T'es comme maman toujours le cœur sur le main
Tu te laisses pas marcher sur les pieds
Entre nous c'est relation compliquée
J'fais pas le taliban mais le sang me monte à la tête
Juste le fait de penser qu'un fils de pute ait de mauvaises pensées
Petite sœurette, j'veux pas qu'on t'a**imile
À ces petites beurettes qui font les belles en ville
Ma vie est la tienne, ne me déçoit pas
J't'ai jamais dis «Je t'aime» alors je te le dis là
Maman, femme de courage depuis ton plus jeune âge
Entre les ménages et les maladies graves
T'as élevé tes frères et sœur, tu t'es tué à la tâche
Une vie ponctuée de malheur dont je ferai pas l'étalage
J'te rends hommage
Anissa et toi vous êtes les seules femmes qu'il y a dans mon cœur
Vous êtes plus que mon moteur
Papa, j'voulais te dire que t'es un homme brave
Un homme en or, honnête et droit le matin quand tu pars
Pour aller bosser dur et rentrer tard
J'vois que t'es fatigué, tu te plains jamais
Tu nous as enseigné les bonnes vertus et tu nous a vêtus et nourris
Fallait que je dise à ma famille que je les aime, ça y'est c'est dit
Parfois les mots ne sortent pas
Ou restent tapis dans le silence, ça ne vient pas, ça ne sort pas
Moi je ne regrette rien, je crache ces mots qui me déstressent
Je m'adresse aux miens et je me lâche et me confesse
J'en ai tellement besoin, mon cœur est en feu de détresse
Comme ça me fait du bien de vous parler
Blacko:
Chers amis, je vais peut-être vous décevoir
Pardons d'étaler ma vie, de raconter mon histoire
Mais j'ai le cœur qui saigne et l'esprit torturé
Et de venir vous parler j'ai pas la force
Pourquoi avez-vous choisi de ne pas me dire qui je suis
Sans me parler de ma couleur ni de mon pays
Même mon prénom en a souffert
Vous l'avez étouffé parce que c'était le même que mon père
Vous m'avez construit et en même temps détruit
J'suis sûr que vous m'aimez, je vous aime aussi
Comprenez ma douleur, celle d'un enfant qui pleure
Il ne sait pas qui il est, ignore combien ça vous leurre
Vous ne le connaissez pas, vous ne savez pas l'entendre
Il vous a souvent souri alors qu'il pensait à se pendre
Il s'est blotti dans le silence
Il fait souvent le clown pour masquer ses souffrances
Il s'est souvent enfermé dans l'armoire
Mettant des gauche de tristesse, des droites de désespoir
Se boucher les oreilles, vivez son cauchemar
Le cœur piétiné par des choses qu'un enfant ne doit savoir
Aujourd'hui il porte sa peine
Il pardonne, Maman je t'aime
Accepte mes excuses, pardonne ma jalousie
J't'ai abandonné face à cette maladie
Y'avait ce man au chevet de ton lit
Et ma peur de te voir partir pour le paradis
Fallait que je te demande pardon
Oh pardon maman, je m'allonge à tes pieds
Jah dit en dessous y'a le paradis
Et toi Fifi, grande sœur, tu es devenu mère
Anaïs ta petite, fleur oh tu sais j'en suis fier
J'ai juste pété les plombs quand j'ai su qu'elle aurait pas de père
Regarde bien son enfance et la nôtre sont similaires
Souvent je t'entends quand elle prononce «Papa»
Tu fais comme Maman tu lui dis «Tais-toi»
Assieds-toi, ferme les yeux, médite et rappelle-toi
Et ouvre-les sur ta fille car cette petite fille, c'est toi
Toutes les deux je vous aime
On a le même sang qui coule dans les veines
Donc je vous le redis
Toutes les deux je vous aime
Protège ta princesse, tu es une reine
Ma sista chérie
On est peut-être le feu et la glace
Mais je suis là pour ca**er ce qui te traca**e
Si t'as un blème tu sais quoi faire
Appelle juste ton frère
Et toi vieux lion, de l'autre coté de la planète
Si ton téléphone sonne pas, te prends pas la tête
Tu sais mon cœur éclate face au son de ta voix
Mais souvent je regarde les étoiles et celle qui brille, oui c'est toi
Tu m'as transmis ta force tu m'as tout appris
Donné un sens à ma couleur, forgé mon esprit
Papa merci pour le come back dans ma vie
Mon vieux lion je t'aime
Parfois les mots ne sortent pas
Ou restent tapis dans le silence, ça ne vient pas, ça ne sort pas
Moi je ne regrette rien, je crache ces mots qui me déstressent
Je m'adresse aux miens et je me lâche et me confesse
J'en ai tellement besoin, mon cœur est en feu de détresse
Comme ça me fait du bien de vous parler
Parfois les mots ne sortent pas
Ou restent tapis dans le silence, ça ne vient pas, ça ne sort pas
Moi je ne regrette rien, je crache ces mots qui me déstressent
Je m'adresse aux miens et je me lâche et me confesse
J'en ai tellement besoin, mon cœur est en feu de détresse
Comme ça me fait du bien de vous parler
Je vous aime
Maman, je t'aime