Je suis seule tu vois, immobile encore, Tous les soirs c'est de pire en pire, Et quand tu rentres enfin, c'est pour dire Que j'aurais dû m'endormir. Je devine des signes que j'ignore et puis Ton nouveau sourire à la mode, Et trop d'erreurs quand c'est toi qui décroche Et trop d'espace entre nos corps. Mais je laisse faire encore, encore Je me perds dans l'envers du décor. Mais je laisse faire encore, encore Mais je perds la tête quand je n'ai plus la force. Je vois bien qu'elle te fait revivre en fait, Tu ne caches rien sous tes cils, Je ferme les yeux quand ils sont trop lucides, Et me brûle quand je résiste.
Mais je laisse faire encore, encore Je me perds dans l'envers du décor. Mais je laisse faire encore, encore Mais je perds la tête quand je n'ai plus la force. Je suis seule tu vois, immobile encore Je suis pâle et calme, je me vide Et plus froid que la lame qui brille Maintenant je peux dormir. Mais je laisse faire encore, encore Je me perds dans l'envers du décor. Mais je laisse faire encore, encore Mais je perds la tête quand je n'ai plus la force. Je suis seule, tu vois, immobile encore Tous les soirs c'est de pire en pire Et quand tu rentres, enfin, c'est pour dire Que j'aurais dû m'endormir.