J'arrose une solitaire racine depuis mon soliptique asile
Me solidifie depuis l'édifice de mon soporifique avis
Ah oui, agite ainsi l'insigne indigne de mon acquis
Ra Sun dans la hi-fi, dialogue Sacha Guitry
Un poltergeist dans la pièce du fond me souffle mes couplets
Que je me contente de compiler en projets, et touche les royautés
Créer est-il un mythe ou tout est-il déjà offert
À l'escroc le plus attentif qui saura fructifier le flair ?
Divine ivresse de la vie, eux voyagent dans des dividendes
Devin, demain, je prouverai ce que le vent a d'évident
Et souffle sur nos visages de perdants tout en les déridant
Remixant en victoire le vermillon vin sur mon guéridon
Guerre, éclair de génie, je n'suis guère enclin aux Lauriers
Dans le ragoût général, je n'voue guère de culte aux glorieux
Le bouillon de culture ne révèle rien des origines
De nos douleurs millénaires dans la chair autour des os rigides
Sometimes
Reality hits me
Sometimes
...
Sometimes
Reality hits me
Sometimes
...
Crucifixion cruciale, les plaies sont des clientes fidèles
T'auras beau les stigmatiser, augmenter les décibels
Dans un dépliant trouvé dans mon courrier, j'ai découvert
Que je ne pourrai pas m'offrir un tel voyage avec mon découvert
Crucifixion cruciale, les plaies sont des clientes fidèles
T'auras beau les stigmatiser, augmenter les décibels
Un dépliant trouvé dans mon courrier, j'ai découvert
Que je ne pourrai pas m'offrir un tel voyage avec mon découvert
Tripes étalées sur un trottoir de la rue Mishima
Rires égarés, palpitant made in China
Veine de la ville, ébènes scènes de la vie
Pleine de ma rime, épelle "j'aime" dans l'abîme
L'herbe s'aligne et le vent traîne dans des allées à daller
Dalí a damné dans des agrégats d'années
Paris a gagné, quasi-acclamé
Taper fort dans les rayons solaires est une forme d'accalmie
Sors d'ici, d'ici qu'tu sortes blessé
Le sort distille un alcool fort dressé
À poursuivre l'ego domicilié dans un cœur braisé
Poignée de rubis dans un corps brisé
Tapisser les murs d'images mentales, d'ici que l'heure tourne
Attise l'émotion et garde ça, d'ici que l'ordre tourne
Et puis c'est leur tour, chacun développe son opprobre
Ne jette surtout pas un œil sous la robe de l'amour propre
La vie est belle, tu sais
Tu saignes, tu sèmes, tu rêves et tu l'avales cul-sec
Protège l'essentiel, l'apesanteur s'éteint
Ne reste que la grâce, et l'amour t'étreint
La vie est belle, tu sais
Tu saignes, tu sèmes, tu rêves et tu l'avales cul-sec
Protège l'essentiel, l'apesanteur s'éteint
Ne reste que la grâce, et l'amour t'étreint