Coup d'œil à la sauvette
Pour pas trop reconnaître
Les tâches de café qui résident
Dans les bas fonds d'ma moquette
La chambre agresse ma rétine
Le rêve s'envole en solex
Enfume l'air qui se dessine
Sous l'coup d'œil obsolète
Mon estomac est poète
Face au cerveau englouti
Alourdissant le sol soumis
A mes paupières engourdies
La platine tourne en roue libre
Cherche le bon outil
Me tambourine
Me demande un son cool qui pantouflie
J'ai la galette en vinyle
Incrusté dans l'attirail
De ces disques que je chine
Assez loin pour voir la muraille
Une ouverture d'esprit sur tellement de style de zik
Que les esprits se brisent sur chaque écoute prises de risques
C'est un voyage comme on n'a pas idée
Comprend qui comprend mais qui comprend, comprend l'humanité
Même l'horizon jalouse mes limites qui fondent
L'étendu sensoriel de la rencontre des mondes
Tous tes kilomètres ont juste bercé
Tu vois pas l'univers
Juste un monde et ses revers
Qui t'a encerclé
Le kilométrage c'est pour la surface
Voici le carnet de voyage d'un être sur place x2
Si les problèmes du quotidien se noient dans le vide
C'est qu'ils sont en bois et mon monde en dent de scie
Ton monde réel n'est qu'un gouffre
D'ennuyeuses gamelles face aux pages que
J'ouvre, qui s'écartèlent sans replies
Mes livres sont ma pègre, mon cartel
Et les idées bastonnent
Si bien que si je les ferme ils disent qu' j'déballonne
Esprit tellement élargi par des questions formelles
Comment aider Yakari à civiliser John Wayne
Les mondes me bousculent
S'esquissent sans gravitation
L'art a pris tant d'avance sur la mondialisation
L'imaginaire invente c'que la vérité récupère
Et nous emmène à la lisière de nos futures actions
C'est un voyage comme on n'a pas idée
Comprend qui comprend mais qui comprend, comprend l'humanité
Même l'horizon jalouse mes limites qui fondent
L'étendu sensoriel de la rencontre des mondes
Tous tes kilomètres ont juste bercé
Tu vois pas l'univers
Juste un monde et ses revers
Qui t'a encerclé
Le kilométrage c'est pour la surface
Voici le carnet de voyage d'un être sur place x2
Le monde extérieur n'est pas si riche
Il ne fait que s'inspirer, s'imbriquer, s'impliquer
C'est pas qu'il triche mais
Comment veux-tu que le quotidien m'aguiche
Quand mes rêves s'illuminent
D'un univers trop grand pour les affiches
Les temps anciens ou nouveaux
C'est le monde que je colocatione
Dans ma chambre si peu fascione
Que la mode ne me pardonne
J'épars contre un horizon de taille qui m'évasionne
Car il se rationne du portail
Que mes quatre murs plafonnent
Loin des soucis beuglants
Que tous vos récits bégayent
Loin de ce monde et de ces temps
Que les aiguilles déblayent
Loin des endroits décevants
Appelés Monts et Merveilles
Jugés par des prunelles
Encore trop centrées sur les semelles
C'est un voyage comme on n'a pas idée
Comprend qui comprend mais qui comprend, comprend l'humanité
Même l'horizon jalouse mes limites qui fondent
L'étendu sensoriel de la rencontre des mondes
Tous tes kilomètres ont juste bercé
Tu vois pas l'univers
Juste un monde et ses revers
Qui t'a encerclé
Le kilométrage c'est pour la surface
Voici le carnet de voyage d'un être sur place x2